Des vidéos du traitre Aboud révèlent une grave crise chez les services marocains

Par Kamel M. – Nous prédisions, sans nous être trompés, dans l’article ayant précédé la réapparition du félon Hichem Aboud après son enlèvement à Barcelone, en Espagne, que celui-ci allait accuser les services de sécurité algériens. Si cette affirmation a été confirmée, ce que, par contre, nous avions présenté comme une mise en scène s’est avérée fausse. En effet, cet agent du Makhzen a bel et bien été kidnappé par des barbouzes d’un des deux services secrets marocains, la DGST ou la DGED.

Ce rapt raté – l’amateurisme des renseignements marocains n’est plus à prouver – est symptomatique d’une grave crise qui mine ces deux institutions controversées sur lesquelles s’appuie le régime de Rabat pour se maintenir au pouvoir par la répression et la manipulation. On ne peut pas dire exactement laquelle des deux directions s’en est prise physiquement à celui que les Algériens surnomment «la danseuse de Laâyoune», mais il est désormais clair que Hichem Aboud est bel et bien dans le collimateur de ses propres employeurs.

Une première vidéo fuitée a révélé sa «prise en charge» – formule d’usage dans le jargon – par une prostituée en fonction chez Abdellatif Hammouchi, qui l’a filmé en train de lui faire l’inventaire de ses biens et de son compte bancaire bien rempli – il aurait touché 500 000 euros. Un second enregistrement, très récent, le montre en pleine discussion avec un ponte de la DGST – le bras droit de Hammouchi, affirment certaines sources informées, marocaines notamment. Les instigateurs de cette double divulgation semblent préparer le terrain à une résiliation violente du contrat signé avec le vantard de Roubaix, qui finira dans le caniveau.

Au Maroc, de nombreuses voix, pourtant proches du palais royal, commencent à manifester leur agacement face à la stratégie du tandem Hammouchi-Mansouri qui dilapide des sommes astronomiques au profit de Hichem Aboud, Anouar Malek et autre Oualid Kebir, sans aucune efficacité. Cet argent, arguent-ils, devrait aller aux youtubeurs marocains qui s’échinent à «démolir le régime algérien», tandis que les «contractuels» algériens ont «lamentablement échoué dans leur mission». Ces contestations commencent à faire boule de neige et des officiers au sein des services marocains semblent être passés à l’action pour en finir avec cette méthode obsolète qui coûte cher sans aucun effet.

Hormis le paiement en euros sonnants et trébuchants, ces trois concierges reçoivent un soutien technique onéreux, notamment l’achat de logiciels pour le gonflement artificiel du nombre de vues et la rémunération de centaines de moucherons pour relayer leurs vidéos à grande échelle et les appuyer par des commenter insultants envers l’Algérie et les Algériens et louangeurs à l’égard du roi et de son Makhzen.

Ainsi ont fini les harkis après l’indépendance de l’Algérie, abandonnés par De Gaulle dès mars 1962. Ainsi finiront les traitres d’aujourd’hui, jetés à la poubelle de l’histoire par les Algériens et bazardés comme des serpillères usées par leurs maîtres marocains, français et israéliens.

K. M.

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