Fespaco 2025 de Ouagadougou: L’Algérie présente avec six films

Le Fespaco demeure un rendez-vous filmique très attendu en Afrique. Depuis sa création, le festival a pris plus de maturité en proposant des œuvres de qualité traitant divers thèmes qui concernent le monde en général et l’Afrique en particulier. Par Abla Selles Cette année, le Fespaco enregistre un record en matière de nombre de participants. […]

Jan 14, 2025 - 01:42
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Fespaco 2025 de Ouagadougou: L’Algérie présente avec six films

Le Fespaco demeure un rendez-vous filmique très attendu en Afrique. Depuis sa création, le festival a pris plus de maturité en proposant des œuvres de qualité traitant divers thèmes qui concernent le monde en général et l’Afrique en particulier.

Par Abla Selles

Cette année, le Fespaco enregistre un record en matière de nombre de participants. En effet, le comité d’organisation de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) a dévoilé une liste de 235 films provenant de 48 pays d’Afrique, dont dix-huit du Sénégal, sélectionnée pour concourir dans toutes les catégories du 22 février au 1er mars prochain, a-t-on apprit.
L’Algérie, comme il est de coutume, sera présente en compétition officielle. Six films représenteront l’Algérie lors de cet évènement qui met la lumière sur l’industrie cinématographique du continent africain. Il s’agit de «L’Effacement» de Karim Moussaoui dans la catégorie fiction, «Amakki» de Celia Boussebaa dans la section documentaire, «Boussa» de Azeddine Kasri dans Fespaco short, «Khamsinette» de Assia Khemici dans la section documentaire, «Zinet, Alger, le Bonheur» de Mohamed Latrèche participe à la semaine de la critique du Fespaco et «Frantz Fanon» de Abdenour Zahzah
(une fiction).
Il est à noter que sur une liste de 1 351 films visionnés, le comité de sélection a retenu 235 venant de 48 pays, a déclaré le président du comité général d’organisation, Bétamou Fidèle Aymar Tamini, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou. «C’est l’une des rares fois qu’autant de films sont sélectionnés sur tout le continent africain. Nous sommes très fiers de cette sélection, c’est une belle cuvée avec beaucoup de premières mondiales. Ce sont des films qui reflètent la dynamique de la production africaine, l’esprit de créativité de nos réalisateurs. Cela montre l’importance du Fespaco dans cette panoplie de festivals», a analysé le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo.
Le Tchad, pays invité d’honneur, est représenté dans la catégorie long-métrage de fiction par le film «Diya» de Achille Ronaimou, tandis que le pays organisateur, le Burkina Faso, est le seul représenté par deux films, à savoir «Katanga, la danse des scorpions» de Dani Kouyaté et «Les Invertueuses» de Chloé Aïcha Boro.
Les pays habitués, comme le Maroc, le Mali, la Tunisie, l’Algérie et la République démocratique du Congo, y sont représentés par un film, non sans oublier de signaler le retour du Nigeria.
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou est l’un des plus grands festivals de cinéma en Afrique. Créé en 1969, il se déroule tous les deux ans à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Organisé par la «Délégation générale du Fespaco», il est également l’un des rares festivals de cinéma d’État encore existants dans le monde
A. S.

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