Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda): Des bédéistes de quatorze pays au rendez-vous
Le Festival international de la bande dessinée d’Alger attire des artistes des quatre coins du monde. Prévue du 1er au 5 octobre prochain à l’Esplanade Riadh El Feth (Oref), la seizième édition de ce festival verra la participation d’artistes représentant quatorze pays. Par Abla Selles Organisé cette année sous le thème «Histoires algériennes», cet évènement […]
Le Festival international de la bande dessinée d’Alger attire des artistes des quatre coins du monde. Prévue du 1er au 5 octobre prochain à l’Esplanade Riadh El Feth (Oref), la seizième édition de ce festival verra la participation d’artistes représentant quatorze pays.
Par Abla Selles
Organisé cette année sous le thème «Histoires algériennes», cet évènement qui se veut un hymne pour la beauté et la créativité ouvre ses portes aux créateurs des quatre coins de la planète.
Durant cinq jours, le 16e Fibda mettra sous les projecteurs de nouveaux auteurs algériens de BD qui présenteront leurs nouvelles productions en arabe, en tamazight et en français et verra l’organisation de plusieurs activités en lien avec le 9e art, animées par des scénaristes, bédéistes, académiciens et des professionnels du Cosplay d’Algérie et de pays de tous les continents, dont la Palestine, le Liban, la Tunisie, la Syrie, l’Italie, les USA, le Japon, la Suisse et la République démocratique du Congo.
Les stands des pays participants présenteront, entre autres, des ouvrages et des expositions aux thématiques qui établissent des passerelles avec l’Algérie, à l’instar de la Suisse avec l’ouvrage intitulé «Le long chemin jusqu’aux accords d’Evian, souvenirs de Suisse (1960-1962)» de l’historien suisse Marc Perrenoud et la dessinatrice de BD, l’Algérienne Bouchra Mokhtari, ou le Japon avec l’exposition de l’enseignante à l’université de Tsukuba et bédéiste Aoyogi Etsuko qui a consacré plusieurs de ses ouvrages à l’Algérie. D’un autre côté, une vingtaine de conférences aborderont plusieurs thématiques sur le 9e art, à l’instar de «L’édition en Tunisie», «Les héros de la BD algérienne», «Festival Lucca Comic & Games», «De la BD au journalisme», «Littérature, manga : pont culturel entre le Japon et l’Algérie», «L’auto édition BD, pour la promotion des bédéistes africains» et «La BD, vecteur de pédagogie de la langue arabe».
Lors de ce 16e Fibda, une douzaine de Masters Class aux thèmes d’apprentissage différents selon les âges et les niveaux, sont prévus, à l’exemple de «L’atelier Naâr» (pour enfants et adolescents), «Atelier BD» (Tunisie), «Atelier modelage 3D de figurines» (héros de BD), ou encore «Atelier Dylan Dog».
D’autres ateliers, encadrés par des bédéistes universitaires, seront destinés aux étudiants de l’Ecole supérieure des beaux-arts d’Alger, qui auront à aborder avec leurs formateurs, entre autres, «La narration graphique au-delà de la BD», «Réaliser une couverture Comics» et «Limite comme stimule créatif».
Les films japonais d’animation «Children of the Sea» et «The house of the lost on the Cape» seront projetés à la salle Ibn Zeydoun, alors que de jeunes artistes du concours Cosplay défileront durant cinq jours sur l’esplanade de l’Oref, au plaisir du «nombreux public attendu», selon les organisateurs.
Le 16e Fibda rendra également hommage à Mohamed Mazari, connu sous le nom d’artiste «Maz» et Mohamed Aram, deux grandes figures de la BD algérienne, ainsi qu’à l’universitaire et bédéiste japonaise, Aoyogi Etsuko.
A l’issue de la présentation de ce grand événement annuel, les lauréats du concours Cosplay de l’édition de 2023 ont été distingués des Prix : du jury, décerné à Meriem Bensadi, de la meilleure prestation, à Meriem Ghennaï, du meilleur costume, à Djamel Takaline, du meilleur Duo, à Djaffar Taghout et Wassim Boudjemâa, ainsi que la meilleure prestation individuelle à Maroua Yasmine Chouia.
A. S.
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