Glissement de terrain à Oran: Les familles sinistrées relogées

À la suite du glissement de terrain survenu dans le quartier de Haï Sanaouber (ex-Planteurs) à Oran, les autorités locales, agissant sur instructions du président de la République, ont mobilisé d’importants moyens pour reloger les 182 familles affectées, assurant un accompagnement complet.

Une commission technique a été installée afin d’accélérer les procédures et permettre une remise immédiate des clés aux bénéficiaires, a déclaré hier le wali d’Oran, Samir Chibani.

Lors de sa visite sur les lieux, le wali s’est recueilli à la mémoire des membres de la famille décédée, exprimant sa profonde émotion face à cette tragédie. Il a réaffirmé son soutien au père de famille endeuillé, à qui il a souhaité patience et courage pour surmonter cette épreuve. Il a également assuré que ce dernier bénéficierait d’une prise en charge particulière.

Suivant les directives du président de la République, le wali a affirmé qu’aucun citoyen ne restera sans abri, insistant sur les efforts entrepris pour reloger en urgence les 182 familles sinistrées, qu’elles soient issues de la partie haute ou basse du quartier.

La commission technique, mise en place, est chargée d’examiner les dossiers, d’instruire rapidement les cas et de délivrer aux familles un document de prise en charge, permettant ainsi la remise directe des clés de leurs nouveaux logements dès leur arrivée.

Samir Chibani a également indiqué que certaines familles, en raison de la gravité de la situation, n’ont pas pu récupérer leurs meubles ni leurs effets personnels. Toutes les ressources nécessaires seront mobilisées pour leur venir en aide.

Remerciant la délégation ministérielle pour son soutien et les consignes données aux services locaux, il a exprimé l’espoir de voir la situation revenir rapidement à la normale.

Concernant la suite de l’opération, le wali a évoqué une deuxième phase qui portera sur l’ensemble du quartier, précisant que, selon les statistiques de 2006, près de 20 000 logements feront l’objet de procédures de vérification, qu’ils aient été touchés ou non.

Il a insisté sur le fait que la santé des citoyens reste une priorité absolue. Ainsi, la zone du glissement de terrain fera l’objet d’une attention particulière, tandis que les secteurs stables seront soumis à des études techniques approfondies.

Actuellement, près de 50 cadres de la surveillance technique sont mobilisés pour inspecter, maison par maison, les constructions, lesquelles seront classées selon trois niveaux de risque : rouge, orange ou vert.

« Ce dossier est traité avec la plus grande rigueur », a conclu le wali.

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