Histoire La wilaya de Guelma commémore le 67e anniversaire de la bataille de Mermoura
La wilaya de Guelma a commémoré hier dans la commune de Bouhamdane, le 67e anniversaire de la bataille de Mermoura qui s’était soldée, le 28 mai 1958, par de lourdes pertes dans les rangs de l’armée coloniale française. A cette occasion, les autorités locales civiles et militaires, accompagnées de représentants de la famille révolutionnaire et […]

La wilaya de Guelma a commémoré hier dans la commune de Bouhamdane, le 67e anniversaire de la bataille de Mermoura qui s’était soldée, le 28 mai 1958, par de lourdes pertes dans les rangs de l’armée coloniale française. A cette occasion, les autorités locales civiles et militaires, accompagnées de représentants de la famille révolutionnaire et de nombreux citoyens, se sont rendues sur le site de la bataille, au sommet du djebel Mermoura, situé entre les communes de Bouhamdane et de Hammam Debbagh, à 32 km à l’ouest de la ville de Guelma. Au cimetière des martyrs où une cérémonie de recueillement a été organisée avec levée des couleurs et lecture de la Fatiha, le secrétaire de wilaya de l’Organisation nationale des moudjahidine, Messaoud Rekik, a donné un aperçu historique autour de cette bataille qui a donné lieu, a-t-il dit, à «un affrontement héroïque auquel ont participé 100 combattants de l’Armée de libération nationale (ALN) sommairement armés face à une armada coloniale constituée de 20 000 hommes appuyés par 40 avions, des blindés et des pièces d’artillerie». Ce fut, selon M. Rekik, «une véritable leçon d’héroïsme et une épopée historique au cours de laquelle 50 djounoud de l’ALN, dont Khelifa Khetla et Tahar Dahmoun, sont tombés au champ d’honneur, après avoir tué plus de 500 soldats français, dont 10 officiers parmi lesquels le colonel Jeanpierre, et abattu 3 avions de guerre». La délégation de la wilaya a visité, près du cimetière des martyrs, le site où se trouve encore l’épave de l’hélicoptère, abattu alors par les moudjahidine avec à son bord le colonel Jeanpierre, témoin impassible de la bravoure des combattants de l’ALN qui mirent à mal, durant les deux jours de la bataille (28 et 29 mai 1958) l’arrogance de l’armée d’occupation.
Maya H.