Adel Kadri, international algérien : « L’équipe monte en puissance, c’est de bon augure »
Dans cet entretien, Adel Kadri revient sur le stage qu’effectue l’équipe nationale de volley-ball, seniors messieurs, en Pologne, en prévision du Championnat du monde qui aura lieu aux Philippines. Ponctué par six joutes amicales face à de bons clubs polonais de PlusLiga (D-1), ce regroupement, estime le pensionnaire du WAT, constitue une étape importante avant …

Dans cet entretien, Adel Kadri revient sur le stage qu’effectue l’équipe nationale de volley-ball, seniors messieurs, en Pologne, en prévision du Championnat du monde qui aura lieu aux Philippines. Ponctué par six joutes amicales face à de bons clubs polonais de PlusLiga (D-1), ce regroupement, estime le pensionnaire du WAT, constitue une étape importante avant l’entame de la compétition officielle, programmée pour le 14 septembre, où la sélection algérienne affrontera son homologue d’Italie pour le compte de la première journée de la phase de poules. Pour celui qu’on qualifie comme l’un des cadres du Six national, le groupe est en nette progression et s’améliore d’un match à un autre.
Entretien réalisé, à partir de Karlowice, par Farès ROUIBAH
Cela fait quelques jours que vous êtes en Pologne pour un dernier stage précompétitif avant les Championnats du monde aux Philippines. Peut-on savoir comment se déroulent les préparatifs ?
Disons que tout va pour le mieux. On s’entraîne dans des conditions idéales et rien ne nous manque. Ceci est valable aussi bien pour les moyens de travail que de récupération. Idem pour l’hébergement. Nous sommes bien pris en charge, et cela nous permet de travailler avec un moral au beau fixe. Il ne faut pas oublier qu’il ne nous reste que quelques jours avant le début du Championnat du monde aux Philippines (du 12 au 28 septembre, ndlr).
Peut-on dire que vous allez être fin prêts le jour J ?
Oui. Comme je viens de vous le dire, on est sur la bonne voie. L’équipe ne cesse de progresser au fil des semaines et des matchs amicaux. Cela fait plusieurs mois que nous sommes en train de préparer cette grande échéance. On ne veut pas passer inaperçus. Nous avons un nom à défendre, et on fera tout pour le faire convenablement. Le groupe est en train de gagner en confiance et de monter en puissance. Nous sommes maintenant dans une phase importante, c’est-à-dire celle au cours de laquelle on cherche à peaufiner les automatismes et la cohésion entre les joueurs. Nous avons un bon groupe de jeunes joueurs qui auront leur mot à dire dans un proche avenir.
Votre entraîneur, Kamel Imloul, a affirmé que vous allez disputer six joutes amicales au cours de ce stage. Pensez-vous que c’est suffisant pour que l’équipe soit bien en jambes le moment venu ?
Tout à fait. Le staff technique, sous la direction du coach Kamel Imloul, a prévu six tests amicaux face à de bonnes équipes de Pologne qui jouent en première division. Nous avons déjà livré un premier match que nous avons remporté. Ce fut sincèrement un bon test sur tous les plans. Nous nous sommes donné à fond et avons fourni une bonne prestation. C’est de bon augure pour l’avenir. Avec les autres rencontres que nous aurons à disputer, on sera au top, InchAllah, afin de faire bonne figure lors de ces championnats du monde.
Mais avouez que rencontrer l’Italie, l’Ukraine et la Belgique lors de la phase de poules ne sera pas du tout une mission facile pour vous…
Bien entendu. Je pense qu’à ce niveau, il faut s’attendre à n’affronter que des grandes nations de volley-ball. C’est vrai que nous avons hérité d’un groupe où nous aurons comme adversaires des sélections nationales d’Europe. Une région où cette discipline est considérée juste derrière le football, voire au premier plan dans certains pays. Cela dit, nous nous attendions à ce que notre tâche ne soit pas de tout repos. Nous comptons donc jouer à fondet défendre crânement nos chances. Aussi, on ne va pas se contenter d’une simple figuration, et on fera tout pour représenter dignement les couleurs nationales et le volley-ball algérien.