Les participants au deuxième Forum mondial «Shusha media global» ont souligné hier que la responsabilité des médias dans la lutte contre les fake news était liée notamment au traitement et l’analyse des informations provenant des sources de l’espace ouvert (open source). Initié par l’agence gouvernementale d’information d’Azerbaidjan «Azetac» et l’agence du développement des médias de ce pays, ce forum organisé à Shusha, à l’est Azerbaïdjanais (20 au 22 juillet), était l’occasion pour plusieurs experts et professionnels du monde des médias, notamment les responsables des agences de presse, pour s’exprimer sur les dangers et risques auxquels font face les médias en termes de fake news. Ils ont relevé l’importante responsabilité des médias dans la vérification de la véracité des informations «open source», à l’instar des réseaux sociaux, mettant en garde que ces derniers peuvent induire les médias en erreur en les transformant en un outil de propagande et en instrument pour assurer une large diffusion de faux contenus informatifs (fake news).
Plusieurs intervenants aux débats de ce forum, marqué par la participation des directeurs d’agence d’information, dont le directeur général de l’APS, Samir Gaid, et des responsables de l’information et la communication des instances officielles d’une cinquantaine de pays, ont insisté sur l’impérative implication des Etats et leurs politiques publiques dans la prévention et la lutte contre les fake news, à travers un nombre de démarches et la nécessité de s’inscrire dans une politique pouvant aider les médias à accéder aux outils performants pour une meilleure analyse et un traitement vigilant des informations open source.
M. O.