Affaire Boualem Sansal : la justice tranchera le 27 mars
Le parquet du tribunal de Dar El Beida a requis, jeudi, une peine de dix ans de prison ferme à l’encontre de l’écrivain Boualem Sansal, poursuivi pour « atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie ». L’auteur de 75 ans, connu pour ses prises de positions pro-sionistes , est jugé pour avoir tenu des propos considérés […] The post Affaire Boualem Sansal : la justice tranchera le 27 mars appeared first on Le Jeune Indépendant.

Le parquet du tribunal de Dar El Beida a requis, jeudi, une peine de dix ans de prison ferme à l’encontre de l’écrivain Boualem Sansal, poursuivi pour « atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie ». L’auteur de 75 ans, connu pour ses prises de positions pro-sionistes , est jugé pour avoir tenu des propos considérés comme une négation flagrante de la souveraineté nationale. Le tribunal correctionnel rendra son jugement le 27 mars courant.
Incarcéré depuis le 16 novembre 2024, date de son retour en Algérie après un séjour en France, Boualem Sansal est accusé d’avoir franchi une ligne rouge en remettant en cause l’unité nationale et en relayant une thèse coloniale que l’Algérie a toujours combattu : celle d’un prétendu « découpage » du territoire marocain au profit de l’Algérie. Une vision falsifiée de l’histoire, propagée à travers une interview accordée à un média français d’extrême droite, connu pour ses positions ouvertement hostiles aux causes arabes et africaines.
Pour les autorités algériennes, l’affaire Sansal n’a rien à voir avec la liberté d’expression. Il s’agit d’une question de souveraineté et de défense de l’intégrité nationale. « Il ne peut y avoir de liberté lorsqu’il s’agit de porter atteinte à l’unité d’un pays », affirme une source proche du dossier. En Algérie, le respect du territoire est perçu comme un principe sacré, hérité d’un long combat de libération contre la colonisation. Toute tentative de remettre en cause ce principe fondamental est vécue comme une trahison.
Boualem Sansal a été discrédité en adoptant une posture alignée sur les intérêts d’un voisin qui revendique ouvertement le Sahara occidental, territoire inscrit depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU, en attente d’un référendum d’autodétermination.
Suite à son arrestation les milieux d’extrême-droite et sionistes en France se sont ligués pour lui apporter leur soutien et demander sa libération notamment le CRIF, consistoire des institutions juive de France.
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