Quand l’IA anticipe les risques  : L’université de Médéa ouvre le débat

La modélisation et la gestion des risques à travers l’Intelligence artificielle (IA) ont été au cœur des débats lors d’un séminaire international organisé mercredi par la faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion, en collaboration avec le Laboratoire d’économie appliquée au développement, le Laboratoire de développement local et durable, ainsi que le Laboratoire de macroéconomie et finance internationale de l’université Yahia Farès de Médéa.

Pas moins de 113 experts et enseignants, issus de plusieurs universités nationales et étrangères, ont pris part à cette rencontre. Le comité d’organisation a structuré les interventions autour de séances plénières et d’ateliers thématiques, permettant d’aborder une grande diversité de sujets liés à l’IA et à la gestion des risques. Les échanges ont donné lieu à des discussions enrichissantes et o abouti à plusieurs recommandations.

Selon le professeur Lamine Alouti, président du séminaire, l’application de l’Intelligence artificielle permet une analyse avancée en matière de prévision et de prédiction des risques. Ces technologies peuvent considérablement aider les décideurs et les entreprises à anticiper les menaces futures et à mettre en place les mesures nécessaires pour les atténuer.

Ce séminaire s’inscrit dans une dynamique de recherche sur l’Intelligence artificielle, dans un contexte de compétition mondiale autour de la maîtrise de cette technologie, devenue incontournable dans de nombreux domaines. L’IA est notamment essentielle pour la gestion stratégique, en facilitant la modélisation et l’anticipation des risques économiques, sanitaires, environnementaux ou encore sécuritaires.

Le choix de cette thématique vise à approfondir la compréhension de l’utilisation de l’IA dans l’analyse des données, afin de planifier différents scénarios possibles et d’identifier les solutions les plus appropriées pour réduire les risques.

Parmi les principales recommandations formulées par les intervenants, figurent l’amélioration des infrastructures technologiques et numériques, l’investissement dans les technologies de cloud computing, ainsi que l’élaboration d’une politique nationale de collecte de données couvrant divers secteurs.

Il a également été recommandé de renforcer la coopération entre les secteurs public et privé, ainsi qu’avec les centres de recherche, en vue de développer des solutions d’intelligence artificielle avancées et adaptées aux besoins locaux.

En outre, les participants ont souligné l’urgence d’établir un cadre réglementaire et juridique clair garantissant une utilisation éthique de l’IA, notamment dans le domaine des prévisions économiques.

Enfin, les séminaristes ont exprimé leur volonté de voir l’Algérie devenir un exemple international en matière d’innovation et de promotion de l’IA dans tous les domaines, tout en œuvrant à l’émergence d’une Intelligence artificielle souveraine.

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