Un bac ultra-sécurisé : Pas de place pour la triche
Les épreuves du baccalauréat ont débuté ce dimanche sur l’ensemble du territoire national. Pour cette session 2025, plus de 870 000 candidats sont mobilisés sous une surveillance renforcée et un dispositif exceptionnel visant à garantir la transparence et la régularité des examens. Les élèves de terminale devront faire preuve de concentration pendant cinq jours d’épreuves […] The post Un bac ultra-sécurisé : Pas de place pour la triche appeared first on Le Jeune Indépendant.

Les épreuves du baccalauréat ont débuté ce dimanche sur l’ensemble du territoire national. Pour cette session 2025, plus de 870 000 candidats sont mobilisés sous une surveillance renforcée et un dispositif exceptionnel visant à garantir la transparence et la régularité des examens.
Les élèves de terminale devront faire preuve de concentration pendant cinq jours d’épreuves afin de décrocher le précieux sésame permettant l’accès à l’université. Saâdaoui, présent au lycée El Idrissi à Alger, a inauguré cette session en compagnie de responsables du secteur et d’élèves visiblement concentrés. Lors d’une conférence de presse donnée à cette occasion, il a souligné que l’examen du baccalauréat revêt une importance particulière dans notre société, allant jusqu’à en évoquer le caractère « sacré ».
Il a précisé que les institutions de l’État déploient d’importants efforts et mobilisent des ressources considérables pour garantir aux élèves un environnement propice à une compétition équitable et sereine. Le ministre a indiqué que toutes les mesures administratives, techniques et logistiques ont été mises en place, en coordination avec les directeurs de l’éducation et les présidents des centres d’examen, afin d’assurer le bon déroulement des épreuves sur l’ensemble du territoire.
Il a assuré que les centres d’examen sont dotés de tous les équipements nécessaires pour garantir des conditions de transparence, d’intégrité et de confort, y compris en dehors même des salles d’examen. Saâdaoui a également exprimé sa reconnaissance envers les différents secteurs ayant contribué à la réussite de cette session, notamment le ministère de la Jeunesse, celui des Affaires religieuses via les mosquées, l’Observatoire national de la société civile, ainsi que les forces de sécurité.
S’agissant de l’annonce des résultats du brevet de l’enseignement moyen (BEM) et du baccalauréat, le ministre a déclaré que son département laissera aux commissions de correction la liberté de fixer la date de publication. Les résultats seront communiqués dès que les travaux de correction seront terminés.
Le premier jour d’examen s’est déroulé sans incidents majeurs. Les candidats ont passé les épreuves de langue arabe et d’éducation islamique dans une atmosphère marquée par une vigilance rigoureuse et des conditions de sécurité renforcées.
Dès 11h30, devant le lycée El Idrissi, situé place du 1er Mai à Alger, les premiers candidats ont commencé à sortir, le sujet de littérature arabe en main. Beaucoup discutaient des détails de l’épreuve. Pour les candidats de la filière langues étrangères, les sujets ont été jugés globalement accessibles.
Commentant l’épreuve, Sihem et son amie Yasmine ont déclaré : « Le sujet était abordable, mais le trac ne nous a pas quittées un seul instant. » Islem et Hocine ont quant à eux expliqué : « Le deuxième sujet était plus facile que le premier, mais malgré cela, nous avons préféré traiter le premier. »
Parallèlement, un dispositif numérique spécial a été activé dès la veille au soir. Les services spécialisés de la Gendarmerie nationale et de la police ont intensifié la surveillance des réseaux sociaux pour déceler toute tentative de triche ou de fuite de sujets. Ces opérations, menées en coordination avec le ministère de l’Éducation, s’appuient sur des technologies capables d’identifier rapidement les contrevenants.
Pour assurer le bon déroulement des épreuves, le ministère a dépêché un observateur par centre d’examen, sélectionné parmi les inspecteurs et chefs d’établissement. Leur mission ne se limite pas à la surveillance classique : ils sont aussi chargés de veiller au respect strict des consignes, à la sécurité des sujets, respect des horaires, l’interdiction des téléphones portables et l’organisation rigoureuse des déplacements des candidats.
Chaque élève est autorisé à quitter la salle qu’après la moitié du temps imparti. Toute sortie, même pour les sanitaires, est encadrée par une autorisation, une surveillance et une fouille préventive. À la fin de chaque épreuve, les copies sont placées dans des enveloppes scellées et sécurisées, en présence des observateurs, avant d’être conservées dans des coffres métalliques verrouillés.
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