Royal Air Maroc : le coup de gueule d’une passagère (vidéo)

Après avoir surbooké un vol, la compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc, a suscité l’indignation d’une passagère, qui affirme n’avoir pas pu embarquer malgré son arrivée à l’enregistrement deux heures à l’avance.

La victime étant la célèbre actrice marocaine Sahar Seddiki, aux 2,5 millions de followers sur Instagram, l’erreur de Royal Air Maroc a été visionnée par des dizaines de milliers de personnes sur les réseaux sociaux.

L’actrice a expliqué, dans une vidéo live sur son compte Instagram, qu’elle a acheté son billet pour Oujda une semaine avant le vol. « Je me suis présenté à l’enregistrement deux heures avant l’horaire de départ », a-t-il ajouté.

La RAM « se moque des Marocains »

Mais à sa grande surprise, elle a été informée qu’elle ne pouvait pas embarquer, car l’avion était déjà plein. À vrai dire, la compagnie marocaine a surbooké ce vol, ce que la passagère trouve scandaleux.

Elle trouve que la Royal Air Maroc « se moque des Marocains » en vendant plus de billets que de places disponibles sur ses vols. Le plus grave pour elle, c’est que la compagnie ne lui a proposé aucune solution dans l’immédiat.

« Je devais me rendre à un évènement important. J’étais honorée au Festival du Film d’Oujda. El lorsque j’ai demandé une solution, ils n’avaient rien à offrir sauf un retard jusqu’au lendemain qui me ferait manquer mon rendez-vous », dénonce-t-elle encore.

Selon elle, plusieurs autres passagers ont été empêchés d’embarquer sur ce vol, car la compagnie a vendu plus de billets que ce dont dispose l’avion comme places. La passagère a lancé un appel aux autorités marocaines pour enquêter sur les pratiques de la Royal Air Maroc.

Le surbooking d’un vol est-il illégal ?

À noter qu’on parle de surbooking ou surréservation lorsqu’une compagnie vend plus de billets que le nombre de places disponibles dans l’avion. Cette pratique permet aux compagnies de remplir leurs avions, même lorsque des passagers annulent leurs voyages à la dernière minute.

Le surbooking n’est pas interdit par les réglementations régissant le transport aérien, mais la compagnie doit indemniser les passagers impactés. Le cas échéant, la compagnie peut demander à des volontaires de renoncer à leurs voyages et ceux qui acceptent seront indemnisés.

Mais si aucun passager ne se porte volontaire, la compagnie peut refuser d’embarquer des passagers aléatoirement, à condition de leur fournir une indemnisation.

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