Traitement des déchets: Signature d’une convention de partenariat entre l’AND et SEAAL
Une convention de partenariat a été signée, jeudi à Alger, entre l’Agence nationale des déchets (AND) et la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), en vue de renforcer la coopération en matière de gestion et de traitement des déchets, notamment ceux résiduaires de l’épuration des eaux usées. La convention a été signée par […]

Une convention de partenariat a été signée, jeudi à Alger, entre l’Agence nationale des déchets (AND) et la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), en vue de renforcer la coopération en matière de gestion et de traitement des déchets, notamment ceux résiduaires de l’épuration des eaux usées.
La convention a été signée par la Directrice générale de l’AND, Fatma Zohra Barça et le Directeur général de la SEAAL, Lyes Mihoubi, sous la supervision de la ministre de l’Environnement et de la Qualité de la vie, Nadjiba Djilali et du secrétaire général du ministère de l’Hydraulique, Omar Bougueroua, en marge de l’ouverture de la 2e édition du forum de l’environnement et de la qualité de la vie, visant à faire connaître la loi 25-02 modifiant et complétant la loi 01-19 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets.
En effet, cette convention permettra à l’AND d’accompagner la SEAAL dans le processus de gestion des déchets, notamment le traitement des boues d’épuration et les résidus issus du traitement des eaux usées, de même qu’elle renforcera la coopération en matière d’échange d’expertises et d’optimisation des ressources humaines. Dans son intervention prononcée à cette occasion, Mme Djilali a souligné que la transition vers une économie circulaire efficace et durable constituait «un engagement national» nécessitant une coordination entre les différents acteurs, faisant savoir que ce processus est à même d’ouvrir de nouvelles perspectives visant à atteindre un développement durable et à promouvoir la qualité de la vie dans le pays. Evoquant la loi amendée, la ministre a qualifiée ce texte de «halte décisive dans la réforme du système juridique environnemental», se félicitant de sa flexibilité et son adaptation aux évolutions technologiques et économiques, ainsi que de sa dimension économique stratégique à travers son soutien aux fondements de l’économie circulaire. Elle a également souligné que la loi renforçait le rôle des collectivités locales en élargissant leurs prérogatives dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans de gestion des déchets, suivant une approche décentralisée qui tient compte des spécificités locales, ajoutant que la loi consacrait également le rôle de la société civile dans la sensibilisation et le contrôle et consolidait le partenariat avec le secteur privé à travers l’encouragement de l’investissement dans des projets de valorisation des déchets. Parmi les nouveautés introduites par la loi, la ministre a cité le lancement d’un système national numérique de gestion des déchets, étant «un pilier essentiel de la transformation numérique», car permettant de collecter les données en temps réel et de manière précise, d’évaluer les performances et de prendre des décisions basées sur des indicateurs quantitatifs objectifs. Organisé par le ministère de l’Environnement et de la Qualité de vie, ce forum, placé sous le slogan «Transition durable vers une économie circulaire efficace», a vu la participation de la présidente de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Mme Ibtissem Hamlaoui, ainsi que de représentants de nombre de secteurs gouvernementaux et d’entreprises économiques publiques et privées.
Samir B.