Tunisie : ces 2 villes populaires risquent de décevoir les touristes cet été

La Tunisie reste la destination de vacances principale des touristes algériens et européens. En plus des prix raisonnables, les voyageurs sont aussi séduits par les belles plages et les infrastructures touristiques du pays.

Situées tout près de la frontière algérienne, les villes tunisiennes de Tabarka et d’Ain Draham sont parmi celles qui attirent le plus de touristes algériens. 

Rien que pendant le mois de janvier 2025, ces deux villes ont accueilli plus de 74.000 touristes algériens, en hausse de 4 % par rapport à la même période en 2024.

Des routes sales et de mauvaises odeurs

Hélas, ces deux villes risquent de décevoir les touristes cet été, en témoignent les inquiétudes de certains responsables tunisiens portant notamment sur la détérioration des conditions d’accueil et la prolifération des mauvaises odeurs et des déchetsdans les rues, rapporte le journal tunisien La Presse.

Selon le commissaire régional au tourisme des délégations de Tabarka et Aïn Drahem, Issa Marouani, la situation environnementale est « catastrophique » dans les deux villes. Lors d’une réunion tenue vendredi dernier, il a appelé à prendre des mesures urgentes.

Le responsable a souligné que les bandes côtières et lesplages des deux villes tunisiennes ont besoin d’être rénovées et aménagées, sans compter les espaces publics qui sont visiblement très dégradés. Il a ajouté que les rues et les ruelles ont aussi besoin de nettoyage et d’entretien.

Marouani estime que ces deux villes souffrent aussi de divers autres problèmes, notamment ceux liés à l’instabilité du courant électrique, mais aussi à l’approvisionnement en eau potable, ce qui peut transformer le séjour de certains touristes en véritable cauchemar.

Appels à améliorer la situation avant l’été

Pour ne rien arranger aux choses, il y a aussi lesproblèmes d’assainissement qui font que les mauvaises odeurs se propagent et gâchent les promenades des touristes. Il y a aussi des glissements de terrain en cours de réparation, ce qui souille les routes avec des débris de construction.

De son côté, Lotfi Jemazi, président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche, s’est montré lors de cette réunion particulièrement inquiet à propos de la situation des infrastructures touristiques dans la région touristique de Tabarka et Ain Draham, appelant à une intervention rapide des autorités compétentes.

Même son de cloche chez le gouverneur de la région, qui compte sur les efforts collectifs des différents services pour améliorer la situation afin de pouvoir accueillir les touristes dans de meilleures conditions pendant la saison estivale 2025.

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