25 détenus palestiniens libérés après l'accord d'échange d'otages, arrêtés de nouveau par l'occupation sioniste

ALGER - L'armée d'occupation sioniste a arrêté de nouveau 25 détenus palestiniens libérés dans le cadre de l'accord d'échange de prisonniers conclu entre le 24 novembre 2023 et début décembre de la même année, après une série de négociations difficiles entre la résistance palestinienne et l'entité sioniste, à Doha (Qatar). Pour rappel, une année est passée depuis cet accord, le seul conclu pendant la trêve, entre la résistance palestinienne et l'occupant sioniste après le 7 octobre 2023, et qui a abouti à la libération, par groupes, de 240 détenus palestiniens, dont 107 enfants, avec la contribution du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La Commission palestinienne des affaires des détenus et ex-détenus palestiniens a révélé que "les trois quarts des détenus remis en liberté n'ont pas été reconnus coupables d'un crime", précisant que des "noms emblématiques figurent dans la liste de l'accord d'échange dont Israa Jaabis, Fadwa Hamada, Ahed Tamimi et Hanan El Barghouti". L'occupant sioniste a, aussi, libéré de jeunes détenus et des enfants âgés entre 14 et 18 ans. Avant de procéder à leur libération, l'entité sioniste avait interdit aux détenus de fêter leur mise en liberté ou d'exercer toute activité politique ou encore de participer à des manifestations quelles qu'elles soient, sous peine d'être emprisonnés de nouveau mais malgré leur respect de ces ordres, l'occupant a arrêté 25 d'entre eux, 19 sont en détention à ce jour et les autres ont été libérés. Le porte-parole de la Commission, Thaer Shriteh, a indiqué à l'APS qu'il y a des enfants parmi les détenus libérés et ayant été de nouveau arrêtés et soumis à "une détention administrative", sans qu'aucune accusation claire ne leur soit portée, tandis que les autres sont jugés pour des charges retenues contre eux lors de leur première période de détention, soit avant leur libération. D'autres prisonniers libérés risquent également d'être réincarcérés, comme ce fut le cas pour l'ancienne détenue libérée Fadwa Hamada, originaire d'Al Qods, condamnée le 29 octobre dernier par l'occupant sioniste à une peine de deux ans de prison. Actuellement, plusieurs procédures sont menées par les avocats pour empêcher sa réincarcération qui était prévue pour le 17 novembre en cours, a fait savoir Thaer Shriteh. Il a appelé "toutes les parties qui parrainent l'accord d'échange à assumer leurs responsabilités en exigeant de l'occupant de cesser de persécuter les prisonniers libérés". "Pour ce faire, il est nécessaire, a-t-il dit, de tenir compte de ce qui se passe, en dépit des affres de la guerre génocidaire qui se poursuit contre le peuple palestinien à Ghaza et de l'incapacité de la Communauté internationale à amener l'occupant à respecter les accords internationaux".

Nov 23, 2024 - 18:34
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25 détenus palestiniens libérés après l'accord d'échange d'otages, arrêtés de nouveau par l'occupation sioniste

ALGER - L'armée d'occupation sioniste a arrêté de nouveau 25 détenus palestiniens libérés dans le cadre de l'accord d'échange de prisonniers conclu entre le 24 novembre 2023 et début décembre de la même année, après une série de négociations difficiles entre la résistance palestinienne et l'entité sioniste, à Doha (Qatar).

Pour rappel, une année est passée depuis cet accord, le seul conclu pendant la trêve, entre la résistance palestinienne et l'occupant sioniste après le 7 octobre 2023, et qui a abouti à la libération, par groupes, de 240 détenus palestiniens, dont 107 enfants, avec la contribution du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

La Commission palestinienne des affaires des détenus et ex-détenus palestiniens a révélé que "les trois quarts des détenus remis en liberté n'ont pas été reconnus coupables d'un crime", précisant que des "noms emblématiques figurent dans la liste de l'accord d'échange dont Israa Jaabis, Fadwa Hamada, Ahed Tamimi et Hanan El Barghouti".

L'occupant sioniste a, aussi, libéré de jeunes détenus et des enfants âgés entre 14 et 18 ans. Avant de procéder à leur libération, l'entité sioniste avait interdit aux détenus de fêter leur mise en liberté ou d'exercer toute activité politique ou encore de participer à des manifestations quelles qu'elles soient, sous peine d'être emprisonnés de nouveau mais malgré leur respect de ces ordres, l'occupant a arrêté 25 d'entre eux, 19 sont en détention à ce jour et les autres ont été libérés.

Le porte-parole de la Commission, Thaer Shriteh, a indiqué à l'APS qu'il y a des enfants parmi les détenus libérés et ayant été de nouveau arrêtés et soumis à "une détention administrative", sans qu'aucune accusation claire ne leur soit portée, tandis que les autres sont jugés pour des charges retenues contre eux lors de leur première période de détention, soit avant leur libération.

D'autres prisonniers libérés risquent également d'être réincarcérés, comme ce fut le cas pour l'ancienne détenue libérée Fadwa Hamada, originaire d'Al Qods, condamnée le 29 octobre dernier par l'occupant sioniste à une peine de deux ans de prison.

Actuellement, plusieurs procédures sont menées par les avocats pour empêcher sa réincarcération qui était prévue pour le 17 novembre en cours, a fait savoir Thaer Shriteh.

Il a appelé "toutes les parties qui parrainent l'accord d'échange à assumer leurs responsabilités en exigeant de l'occupant de cesser de persécuter les prisonniers libérés".

"Pour ce faire, il est nécessaire, a-t-il dit, de tenir compte de ce qui se passe, en dépit des affres de la guerre génocidaire qui se poursuit contre le peuple palestinien à Ghaza et de l'incapacité de la Communauté internationale à amener l'occupant à respecter les accords internationaux".

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