64e anniversaire du 11 décembre 1960 : Vibrant hommage du Président Tebboune aux sacrifices du peuple
Dans un message à l’occasion du 64e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, le président de la République a affirmé, hier soir, que le peuple algérien, fier de son legs sacré de cohésion et de défense de l’unité nationale, a fait le serment de demeurer fidèle au message éternel des chouhada Par Lynda Naili […]
Dans un message à l’occasion du 64e anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, le président de la République a affirmé, hier soir, que le peuple algérien, fier de son legs sacré de cohésion et de défense de l’unité nationale, a fait le serment de demeurer fidèle au message éternel des chouhada
Par Lynda Naili
«Le peuple algérien, fier de son legs sacré de cohésion et de défense de l’unité nationale, de la souveraineté populaire et de l’intégrité de son territoire national, est un peuple qui s’est imprégné, au fil des étapes et des époques, d’un patriotisme profondément enraciné, et qui a fait le serment, de génération en génération, de demeurer fidèle à la terre des chouhada et à leur message éternel», a écrit le président de la République. C’est pourquoi, a ajouté le Président Tebboune, «à chaque occasion liée à la Mémoire nationale, il nous incombe de rendre hommage aux sacrifices du peuple algérien et de nous incliner devant son long parcours de lutte acharnée menée au prix d’un lourd tribut et dont les hauts faits sont consignés en lettres d’or par l’histoire contemporaine comme une source d’inspiration intarissable sur l’attachement à la liberté». Et c’est dans cet esprit que le peuple algérien, a ajouté le président de la République, «édifie les fondements d’un Etat fort, immunisé par ses institutions et ses capacités économiques et protégé par la puissance de son Armée et son bouclier de défense, pleinement conscient des défis actuels dans notre environnement régional erratique et tendu».
La concrétisation des dimensions stratégiques de l’Algérie nouvelle se poursuit
En outre, a soutenu le chef de l’Etat, cette commémoration «vient mettre en lumière une étape hautement significative en termes de fidélité et de dévouement à la patrie». Et pour cause, a-t-il poursuivi, «dans les terribles circonstances historiques de l’époque, ces manifestations furent un cri de liberté et de dignité et un appel à la justice face à la tyrannie et à la domination coloniale, ayant démontré avec une clarté éclatante la cohésion du peuple algérien, son adhésion pleine et entière à la glorieuse révolution de Libération et son attachement aux objectifs tracés par la Déclaration du 1er Novembre». Et de souligner, dans ce sens, que le peuple algérien, grâce «à sa conscience éveillée», «immunise sa patrie contre les desseins des conspirateurs et les rancœurs des haineux et déjoue les tentatives désespérées de démoralisation des patriotes dévoués à l’Algérie», protégeant ainsi, a affirmé le chef de l’Etat, «la sécurité et la stabilité de la société, en s’attelant, dans cette conjoncture délicate, à des enjeux importants et des priorités pressantes pour le parachèvement du projet national de développement global et durable, lancé dans l’Algérie nouvelle et dont la concrétisation de ses dimensions stratégiques se poursuit grâce au génie du peuple et aux efforts des Algériennes et des Algériens dans l’Algérie victorieuse». Pour conclure, le Président Tebboune a fait part de sa «fierté de ce grand peuple, tourné vers de nobles objectifs, en étant animé de patriotisme et en ayant chevillé au corps la patrie, ce précieux legs des valeureux chouhada, à la mémoire desquels nous nous inclinons avec humilité et déférence en cette mémorable occasion».
Goudjil : le
11 décembre 1960,
fin des illusions
coloniales françaises
Pour sa part, Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, dans une contribution publiée hier par plusieurs titres de la presse nationale, sous le titre «Lutte contre le colonialisme d’hier et d’aujourd’hui : être ou ne pas être», a affirmé que «les manifestations du 11 décembre 1960 et la résistance de l’Armée de libération nationale (ALN) ont mis fin aux illusions de De Gaulle et des tenants de ‘’ l’Algérie française» et resteront une partie de la mémoire nationale ayant recouvré la place qui est sienne dans le présent de la nation algérienne sous la supervision du président de la République». Qualifiant ces manifestations d’«événement marquant qui ressurgit dans la mémoire nationale, riche en tragédies et en crimes contre l’humanité perpétrés par le colonialisme de peuplement français avec son sadisme inné durant 130 ans», il a rappelé que les Algériens «sont sortis manifester pacifiquement pour réaffirmer le principe du droit à l’autodétermination, alors que le général Charles de Gaulle effectuait une visite en Algérie, dans une vaine tentative de sauver la thèse de ‘’l’Algérie française’’, à travers son plan dit de ‘’troisième voie’’». Par ailleurs, Salah Goudjil a regretté que 70 ans après le déclenchement de la glorieuse révolution de Libération nationale et 62 ans après l’indépendance de l’Algérie, «les résidus de cette organisation terroriste coloniale (OAS) s’accrochent toujours à l’illusion de ‘’ l’Algérie française’’, notamment après l’infiltration de leur idéologie extrémiste et exclusive dans certains cercles officiels français, exprimant ainsi le désir de ressusciter une pensée coloniale révolue et de créer un climat propice à l’aggravation des tensions». S’interrogeant sur «le destin des peuples libres et victorieux qui ne peuvent choisir que celui de la souveraineté, de la liberté et de l’indépendance», il a affirmé que «tant que le colonialisme persiste à bafouer les droits des peuples et à chercher à perpétuer l’occupation dans le monde, notamment en Afrique et que les spectres de cette idéologie continuent de planer autour de la souveraineté et de la sécurité des nations et des droits des peuples et de leurs richesses en nourrissant leurs ambitions par des alliances sournoises, des complots et un voisinage hostile, l’Algérie, libre et indépendante, continuera à hanter les puissances coloniales, leur rappelant l’inéluctabilité de l’histoire et le sort qui les attend».
L. N.
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