Agression sioniste contre Ghaza: Des manifestations dans 50 villes espagnoles réclament un cessez-le-feu

Une cinquantaine de villes espagnoles ont connu des manifestations, dans la nuit de samedi à dimanche, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, ravagée par une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023, rapportent des médias.
Les manifestations ont vu la participation de célébrités espagnoles, à savoir le chanteur Miguel Rios, Anni B. Sweet, Nina de Canto et Ainoa Buitrago. Des réalisateurs comme Fernando Colomo et Rodrigo Sorogoyen, ainsi que plusieurs actrices espagnoles, ont également pris part à ces manifestations. Dans la capitale Madrid, les manifestants se sont rassemblés sur la place «Puerta del Sol», et certains chanteurs espagnols ont interprété des chansons appelant à la paix. Les artistes ont également publié une vidéo dans laquelle ils appelaient à un cessez-le-feu à Ghaza.
Par ailleurs, environ 15 000 artistes de 35 pays ont signé une déclaration commune, lancée par une initiative espagnole, appelant à «une action mondiale contre la guerre» et affirmant leur soutien au droit de la Palestine à établir un Etat indépendant, selon l’agence de presse palestinienne, Wafa.

Le bilan des journalistes martyrs s’élève à 191 depuis le 7 octobre 2023
Le nombre de journalistes palestiniens tombés en martyrs est passé à 191 depuis le début de l’agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, a déclaré hier le Bureau des médias de l’enclave sous blocus.
«Le journaliste Mamdouh Ibrahim Kenita, qui travaille pour la chaîne Al Aqsa, est tombé en martyr dans une frappe aérienne (sioniste) à Ghaza», a indiqué le Bureau.
Ces nouvelles victimes identifiées portent le bilan total des martyrs (au sein de la corporation) depuis l’année dernière, à 191, d’après le Bureau des médias.
Ce dernier a condamné les attaques contre les journalistes palestiniens, en tenant l’entité sioniste pour «pleinement responsable». Il a exhorté la communauté internationale à «faire pression (sur l’occupation) pour qu’elle mette un terme aux assassinats de journalistes».
Les journalistes palestiniens sont confrontés à des risques particulièrement élevés lorsqu’ils tentent de couvrir le génocide en cours à Ghaza. R. I.