Agression sioniste: Oxfam s'alarme de l'aggravation catastrophique de la crise humanitaire dans le nord de Ghaza
LONDRES - L'ONG Oxfam international s'est alarmée de l'aggravation catastrophique de la crise humanitaire dans le nord de la bande de Ghaza, où l'entité sioniste empêche toutes les agences humanitaires de fournir une aide vitale à des milliers de personnes affamées depuis plus de 50 jours. "Notre personnel à Ghaza tente désespérément depuis près de deux mois d'atteindre les civils affamés, mais il est bloqué par l'armée (sioniste). Nous savons que de nombreux enfants sont pris au piège et vont mourir de faim", déplore le directeur général de cette organisation, Amitabh Behar, dans un communiqué. Selon le premier responsable de cette ONG, "le nettoyage ethnique auquel se livre (l'entité sioniste) dans le gouvernorat de Ghaza-Nord prouve une fois de plus que celle-ci agit en toute impunité, sans se soucier des règles du droit international". Elle "met en place l'infrastructure d'une présence militaire à long terme - une annexion de facto de la terre - et brûle tout espoir restant d'une solution juste et pacifique", avertit ce responsable. Regrettant "l'impuissance" de la communauté internationale qu'il accuse d'être "dans certains cas, totalement complice", Amitabh Behar affirme qu'"il s'agit d'un moment sombre de l'histoire". L'entité sioniste "utilise la faim comme arme de guerre contre des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, tandis que les leaders du monde sont les témoins pleinement conscients de ce qui se déroule sous leurs yeux, mais choisissent de ne rien faire", dénonce-t-il. Les Nations unies ont confirmé qu'aucune mission alimentaire de l'ONU n'a pu être menée dans le gouvernorat de Ghaza-Nord depuis le 6 octobre dernier, rappelle l'ONG, faisant remarquer que "toutes les cuisines et boulangeries du gouvernorat ont fermé et l'aide nutritionnelle y a été suspendue, notamment les programmes visant la malnutrition infantile et les femmes enceintes et allaitantes". "Les autorités d'occupation ont rejeté toutes les tentatives de l'ONU d'envoyer du personnel médical d'urgence et de fournir du carburant pour que les services d'eau et d'assainissement continuent de fonctionner", ajoute Oxfam. Citant un membre de son personnel présent à Ghaza, l'organisation humanitaire soutient que les transferts forcés vers le sud, dans la région voisine de la ville de Ghaza, avaient créé une surpopulation telle que les conditions y sont désormais "proches de la famine". "Bien qu'il soit chargé de la distribution de l'aide d'Oxfam dans le nord, cet employé ne peut lui-même prendre qu'un seul repas par jour, composé d'un seul article. Il a été déplacé dix fois en un an", souligne l'ONG. L'organisation réitère, à ce titre, son appel pour "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent ainsi qu'un accès immédiat de l'aide humanitaire au nord de Ghaza". "L'accès à l'aide doit être élargi à l'ensemble de la bande de Ghaza et les Palestiniens doivent avoir la liberté de rentrer chez eux, de reconstruire et de vivre en paix, sans occupation ni blocus", ajoute-t-elle encore.
LONDRES - L'ONG Oxfam international s'est alarmée de l'aggravation catastrophique de la crise humanitaire dans le nord de la bande de Ghaza, où l'entité sioniste empêche toutes les agences humanitaires de fournir une aide vitale à des milliers de personnes affamées depuis plus de 50 jours.
"Notre personnel à Ghaza tente désespérément depuis près de deux mois d'atteindre les civils affamés, mais il est bloqué par l'armée (sioniste). Nous savons que de nombreux enfants sont pris au piège et vont mourir de faim", déplore le directeur général de cette organisation, Amitabh Behar, dans un communiqué.
Selon le premier responsable de cette ONG, "le nettoyage ethnique auquel se livre (l'entité sioniste) dans le gouvernorat de Ghaza-Nord prouve une fois de plus que celle-ci agit en toute impunité, sans se soucier des règles du droit international".
Elle "met en place l'infrastructure d'une présence militaire à long terme - une annexion de facto de la terre - et brûle tout espoir restant d'une solution juste et pacifique", avertit ce responsable.
Regrettant "l'impuissance" de la communauté internationale qu'il accuse d'être "dans certains cas, totalement complice", Amitabh Behar affirme qu'"il s'agit d'un moment sombre de l'histoire".
L'entité sioniste "utilise la faim comme arme de guerre contre des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants, tandis que les leaders du monde sont les témoins pleinement conscients de ce qui se déroule sous leurs yeux, mais choisissent de ne rien faire", dénonce-t-il.
Les Nations unies ont confirmé qu'aucune mission alimentaire de l'ONU n'a pu être menée dans le gouvernorat de Ghaza-Nord depuis le 6 octobre dernier, rappelle l'ONG, faisant remarquer que "toutes les cuisines et boulangeries du gouvernorat ont fermé et l'aide nutritionnelle y a été suspendue, notamment les programmes visant la malnutrition infantile et les femmes enceintes et allaitantes".
"Les autorités d'occupation ont rejeté toutes les tentatives de l'ONU d'envoyer du personnel médical d'urgence et de fournir du carburant pour que les services d'eau et d'assainissement continuent de fonctionner", ajoute Oxfam.
Citant un membre de son personnel présent à Ghaza, l'organisation humanitaire soutient que les transferts forcés vers le sud, dans la région voisine de la ville de Ghaza, avaient créé une surpopulation telle que les conditions y sont désormais "proches de la famine".
"Bien qu'il soit chargé de la distribution de l'aide d'Oxfam dans le nord, cet employé ne peut lui-même prendre qu'un seul repas par jour, composé d'un seul article. Il a été déplacé dix fois en un an", souligne l'ONG. L'organisation réitère, à ce titre, son appel pour "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent ainsi qu'un accès immédiat de l'aide humanitaire au nord de Ghaza".
"L'accès à l'aide doit être élargi à l'ensemble de la bande de Ghaza et les Palestiniens doivent avoir la liberté de rentrer chez eux, de reconstruire et de vivre en paix, sans occupation ni blocus", ajoute-t-elle encore.
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