Air Algérie : anecdotes et confidences d’un pilote fraîchement retraité
En plus de l’avantage de parcourir le monde, les pilotes de ligne ont la chance de faire des carrières extrêmement enrichissantes sur le plan humain. Un ancien commandant de bord d’Air Algérie, fraîchement retraité, livre plusieurs secrets de ce métier passionnant ainsi que des anecdotes et des confidences. Mimouni Mbarek a eu droit à un émouvant […] The post Air Algérie : anecdotes et confidences d’un pilote fraîchement retraité appeared first on Visas & Voyages Algérie.
En plus de l’avantage de parcourir le monde, les pilotes de ligne ont la chance de faire des carrières extrêmement enrichissantes sur le plan humain. Un ancien commandant de bord d’Air Algérie, fraîchement retraité, livre plusieurs secrets de ce métier passionnant ainsi que des anecdotes et des confidences.
Mimouni Mbarek a eu droit à un émouvant départ à la retraite après une carrière de 40 ans dans les airs et 30.000 heures de vol. Ce capitaine est qualifié de « légende » au sein de la compagnie nationale, vu notamment sa longue et riche carrière.
« En cas de panne d’un moteur par exemple, on éprouve tous de la peur »
Dans un entretien accordé au média en ligne Hyathom, diffusé sur les réseaux sociaux, le capitaine Mimouni Mbarek a raconté les moments les plus forts de sa carrière dans les airs. Il confie d’emblée que sa mère était contre qu’il devienne pilote de ligne.
« Ma mère voulait que je fasse médecine. Mais moi, j’ai toujours été passionné par le pilotage », dit-il. Après avoir fait l’école de pilotage, il a suivi un cursus en France, en faisant en même temps le côté théorique et le côté pratique.
Au début de carrière, tous les pilotes éprouvent une certaine peur, « tu ne peux donc pas sentir la sensation de l’avion », explique le capitaine Mimouni. Avec de l’expérience, le pilote devient mûr et cette peur disparaît pour laisser place à une certaine forme de stress, lié notamment au sens de la responsabilité.
« En cas de panne d’un moteur par exemple, on éprouve tous de la peur, mais avec l’expérience, on arrive à gérer cette peur ». Pour lui, un bon pilote doit savoir gérer cette peur pour agir vite et dans le bon sens. « À ce stade, l’erreur est impardonnable », dit-il encore.
« Je préfère les avions Boeing aux Airbus »
Au cours de sa carrière, l’ancien commandant de bord d’Air Algérie a eu une préférence particulière pour les avions Boeing. « Sur les avions Boeing, les flight contrôle permettent de sentir l’avion. Lorsque je tire dessus, je sens l’avion décoller », a-t-il expliqué.
Par contre, dans les avions Airbus, poursuit le capitaine, « on a juste un joystick, comme un jouet. Ça ne donne pas la sensation de piloter réellement un avion ». De plus, sa préférence pour les Boeing s’explique aussi par le fait que ce sont les avions qu’il a pilotés le plus au cours de sa carrière.
À titre de comparaison avec d’autres métiers, Mimouni Mbarek explique que le pilote a beaucoup plus de contraintes. « C’est un métier à part. Dans d’autres métiers, si tu attrapes une maladie chronique par exemple, tu peux toujours continuer d’exercer, ce qui n’est pas le cas pour les pilotes ».
Quelle est la différence entre un pilote algérien et étranger ?
A cette question, l’ancien commandant de bord répond sans hésitation : “Nous, nous sommes des Algériens. On ne raisonne pas comme des Français. Nous, on vit comme tout le monde : on subit la circulation, les coupures d’eau, on va au marché (….) On est habitué à ce mode de vie. Si tu nous enlèves ça, on aimerait pas…”.
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