Al-Qaïda au pouvoir en Syrie : l’histoire donne raison à l’ANP une fois de plus

Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – L’Histoire a donné raison à nos janviéristes, à notre commandement militaire qui a empêché l’Algérie de basculer dans un califat immonde dans les années 1990, au cours d’une machination mitonnée dans les laboratoires secrets des ennemis bien connus de notre pays. Le complot pour le démantèlement de l’Algérie se tramait depuis longtemps et notre commandement militaire, avec beaucoup de courage, a pris la lourde responsabilité de bloquer le processus électoral mortifère qui a failli nous faire basculer dans l’obscurantisme d’une théocratie rétrograde dont le peuple algérien ne serait jamais sorti. Ce que vit la Syrie actuellement nous rappelle des heures sombres de notre histoire mais, contrairement à notre ANP, l’armée syrienne n’a pas été capable de contrer l’avancée des mandataires terroristes de l’empire qui ont déferlé sur leur pays. La destruction de la Syrie constitue une véritable catastrophe pour toute la région et marque le début d’une reconfiguration du Moyen-Orient, selon un mode opératoire très bien étudié.

Dans ce champ de foire djihadiste qu’est devenue la Syrie, «Monsieur» le Goulani, alias Abou Mohammed al-Joulani, alias Ahmed Hussein al-Charaa, terroriste notoire dont les Etats-Unis avaient naguère mis la tête à prix pour la coquette somme de 10 millions de dollars, s’est offert le luxe d’accorder une interview à CNN après s’être taillé la barbe et coupé sa tignasse d’égorgeur patenté pour paraître en terroriste bon chic, bon genre apte à vendre sa camelote de «rebelle» et d’«opposant». On remarquera au passage, détail vestimentaire d’importance, qu’al-Joulani, le nouveau maître de la Syrie, se fait livrer ses uniformes tout neufs par le même fournisseur que le petit dictateur ukrainien Volodymyr Zelensky. Et avec le même zèle déployé pour faire d’un humoriste ukrainien un chef d’Etat, toute la presse occidentale s’est relayée pour passer à l’eau de Javel le groupe «HTS» (désormais acronyme de Hayat Tahrir al-Sham ou plutôt «Honte, Trahison et Crimes») afin de lui enlever son vernis terroriste en prétendant qu’il n’y avait plus aucune raison de lui coller l’étiquette de djihadiste et que, touché par la grâce, il était subitement devenu «modéré», pensant nous faire oublier que les nouveaux héros émanent d’Al-Nosra, c’est-à-dire Al-Qaïda.

Dans la même veine, et toujours à propos de la propagande des médias occidentaux, nous adressons une mention spéciale à Clarissa Ward, la «journaliste» de terrain à CNN, qui a réussi à dénicher un prisonnier oublié dans les geôles d’Al-Assad. Ce grand étourdi n’avait pas vu que la prison s’était complètement vidée quatre jours plus tôt et il dormait paisiblement en attendant sa libération par l’Oncle Sam. C’est Ward qui l’a sorti de sa couchette pour lui apporter la «révélation» devant les caméras de CNN, au cours d’un reportage poignant destiné aux bouffeurs de chips et de popcorn. Notons que cette Ward est coutumière de ce genre d’exploit hautement journalistique et on se demande comment elle n’a pas encore été virée par ses employeurs pour ses prestations bancales, complètement ridicules. Spécialiste des mises en scène pour donner du poids à la propagande impérialiste, elle avait simulé d’être sous le feu du Hamas en se faisant filmer couchée dans l’herbe pour commenter son reportage, alors que les gens se baladaient tranquillement autour d’elle. Si cette cruche participe à la fabrique de consentement, on peut supposer que le public qu’elle convainc a le QI d’un groupe de moules d’élevage.

L’enfumage

Revenons-en à nos… moutons car oui, les égorgeurs d’Al-Qaïda ont fait un ravalement de façade et se présentent doux comme des agneaux en adoptant une tactique soft sur les conseils de leurs sponsors de Langley. Désormais, selon les médias et les politiciens à la botte de l’empire, les islamistes qui ont envahi la Syrie sont des «rebelles», des «opposants» et des «libérateurs». Foutaise ! Depuis quand cette racaille, cette peste islamiste, ces Frères musulmans, et toute cette engeance de tueurs à gages de l’empire peuvent-ils se targuer d’être des libérateurs ? Et opposants ou rebelles à quoi ? Ils n’ont même pas de pays ! Ce sont juste des mercenaires venus des quatre coins de la planète – y compris du Xingjang en Chine – auxquels l’empire a fait miroiter l’établissement d’un califat. Maintenant qu’ils ont pris la Syrie, nous allons les voir se battre entre eux comme des chiffonniers et installer le chaos sous les applaudissements des puissances occidentales qui ne demandent que cela : la division du pays pour pouvoir intervenir et piller les richesses. Ensuite, la peste verte va s’étendre dans toute la région dans un effet boule de neige, reconfigurant tout le paysage moyen-oriental.

On connaît bien les méthodes des islamistes qui ont toujours été des enfumeurs. Leur chef terroriste, al-Joulani, alias al-Charaa, se présente devant les caméras en déclarant que leur objectif est d’établir un Etat «indépendant». Indépendant de qui ? de la Turquie d’Erdogan ? des Etats-Unis ? d’Israël ? des Occidentaux ? Tous financent ces égorgeurs et les félicitent pour leur «bon boulot» – dixit Laurent Fabius à une autre époque. Et le lascar poursuit en disant qu’«ils veulent faire sortir les forces étrangères de la Syrie». Ce serait risible si la situation n’était pas aussi tragique, car chacun sait que ces milices islamistes sont composées de mercenaires étrangers, et qu’elles servent les intérêts impérialistes et sionistes. Ce groupe a-t-il tiré un seul coup de feu contre l’entité sioniste d’Israël pendant que les enfants de Gaza se font massacrer ? Bien sûr que non. Pas une balle n’a été dirigée contre Israël. Bien au contraire, l’entité sioniste grignote de plus en plus de territoire syrien.

Désormais, il n’y a plus de Syrie. Sa capitale étant tombée la nuit du 7 décembre, Bachar Al-Assad a fui à Moscou avec sa famille, livrant son armée et sa population à la barbarie des 120 factions terroristes qui ont fondu sur la Syrie comme une nuée de sauterelles. Un califat a été mis en place, avec même un ministre ninja masqué, sans doute le nouveau ministre de l’Anonymat, et la Charia a été instituée. Voici donc venue l’ère du califat moyen-oriental.

Qui mieux que William Shakespeare pourrait décrire la catastrophe qui s’abat sur le Moyen-Orient ?

«Ah Richard ! Avec les yeux de la tristesse

Je vois ta gloire comme une étoile filante

Tomber du firmament sur cette terre indigne.

Ton soleil au couchant s’abîme dans les pleurs,

Prophétisant orages à venir, troubles, malheurs.

Tes amis ont couru servir tes adversaires,

Et la fortune, en tout, à ton bien est contraire.»

(Richard II – William Shakespeare – Acte II, Scène 4)

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Tout d’abord, point très important souligné par nos sources, il y a le retrait d’Alep du Hezbollah. En effet, la guerre menée par le Hezbollah contre l’entité sioniste d’Israël l’a conduit à retirer des troupes d’Alep pour se renforcer au Sud-Liban. Ce retrait a joué un grand rôle dans la chute de la Syrie, car l’armée syrienne n’a pas été en mesure de remplacer les forces du Hezbollah pour empêcher l’offensive terroriste. L’Iran aussi était aux abonnés absents. Idem pour la Russie qui a bombardé au début de l’offensive djihadiste et qui a fini par s’écarter, préférant préserver ses bases.

N’oublions pas que six forces sont présentes depuis longtemps sur le territoire syrien : les Turcs qui ont pris une partie de la Syrie depuis au moins dix ans, les Kurdes, les Américains qui volent le pétrole syrien et le vendent via leurs valets kurdes, les Russes, le Hezbollah, et l’Iran. Les alliés ont laissé le pouvoir syrien affaibli, seul, face aux mercenaires de l’empire. La Syrie étant déjà divisée par le multi-confessionnalisme et des années de coups de boutoir impérialistes, fragilisée par des sanctions économiques, son armée épuisée reculant devant l’avancée des terroristes, les villes sont tombées les unes après les autres dans un jeu de dominos tragique jusqu’à cette nuit du 7 décembre qui a vu Damas livrée à Al-Qaïda.

Le plus curieux, c’est qu’à chaque fois qu’une ville tombe, ces «rebelles» ont avec eux une administration bien huilée qui prend en charge tous les aspects de la vie de la ville conquise, ce qui prouve qu’il s’agit bien d’un plan préparé depuis longtemps. Car ce qu’il se passe aujourd’hui en Syrie est le résultat d’un plan américain qui vise à créer un effet boule de neige pour remodeler le Moyen-Orient, en démantelant tous les pays de la région au profit d’Israël et de l’empire américain. La destruction de Gaza et le génocide que mène Israël sur la population palestinienne, les bombardements du Liban sont aussi voulus par les Américains. D’ailleurs, les bombes qui massacrent sont américaines. Et l’entité génocidaire d’Israël plante son drapeau à quelques kilomètres de Damas, commençant la construction de son Grand Israël sur les décombres et les cadavres.

Il y a quelques jours, le futur président Trump a déclaré qu’il allait plonger le Moyen-Orient dans l’enfer. Nous y sommes. L’enfer a effectivement commencé. L’heure est aux règlements de comptes. La grande purge est en marche. Les commandants de l’armée syrienne ont été liquidés à leur domicile et, déjà, trois scientifiques ont été assassinés, sans doute par le Mossad qui en profite pour éliminer ce qui gêne Israël. Les exécutions sommaires se multiplient. Tous ces crimes commis à la mode djihadiste se font sous la houlette des Américains et des Israéliens, assistés par leurs vassaux britanniques et européens.

On les a vus, ces assassins des peuples, à l’inauguration de la cathédrale Notre Dame à Paris pendant que le peuple syrien voyait son pays partir en lambeaux et que le martyre de Gaza se poursuivait. Même Zelensky était là, lui qui a participé à la disparition de la population masculine ukrainienne dans le hachoir à viande pour plaire à ses maîtres occidentaux. Tous les dégénérés hypocrites de l’oligarchie occidentale qui ont plongé leurs populations dans la précarité prenaient des airs recueillis dans la cathédrale, alors qu’ils précipitent l’humanité dans le cauchemar des guerres sans fin, voire dans l’Apocalypse !

J’avais interviewé en 2018 le Dr. Michael Knights du Washington Institute. Il est spécialisé dans les affaires militaires et de sécurité au Moyen-Orient, et il disait déjà à l’époque que «les conflits se terminent rarement au Moyen-Orient, ils deviennent simplement plus ou moins intenses» et que «Daech est dans tous les endroits où il était situé en 2013».

Au suivant !

Quel pays va être touché à son tour par la peste verte ? Quelle nation va être la cible de ce nouveau plan américano-israélien ? N’oublions pas qu’Israël ne reconnaît aucune frontière et qu’il a des visées sur tous les pays du Moyen-Orient. Nous allons à nouveau voir couler un océan de sang dans toute cette région. Ces évènements nous rappellent ce que nous avons vécu dans les années 1990, quand nous avons failli perdre l’Algérie. Souvenons-nous aussi de la façon dont les bandes de Daech se sont abattues sur l’Irak. Et ce n’est pas fini, car le prochain sur la liste des pays à abattre est à nouveau l’Irak, fragilisé parce qu’il n’est plus un Etat et que son armée a été détruite, offrant la possibilité à Daech de renaître de ses cendres tel le phénix. Des informations circulent selon lesquelles 11 000 terroristes vont infiltrer l’Irak dans un futur proche, ce qui a poussé l’ambassadeur iranien à Bagdad à déclarer que l’Iran défendra militairement l’Irak si celui-ci est menacé par des groupes terroristes.

Ce plan Yinon bis annonce malheureusement que toute la région du Moyen-Orient va basculer dans la terreur islamiste dont la rampe de lancement a été la Syrie, pays pivot qui va entraîner ses voisins dans sa chute par effet de dominos. Il n’y a plus d’Axe de la résistance désormais, l’Iran se redéployant sur lui-même et le Hezbollah étant rentré au Liban. Quant aux Houthis du Yémen, ils vont devoir se défendre contre l’entité sioniste qui veut créer une base militaire au Somaliland, Etat croupion que Trump s’apprête à reconnaître pour y faciliter l’implantation de la base israélienne financée par les Emiratis, ces larbins des sionistes.

Les armées particulièrement visées

Les islamistes constituent le cheval de Troie par lequel s’introduisent dans un Etat toutes les forces néocolonialistes et impérialistes dans le but de piller ses richesses. Et les armées sont les premières visées parce qu’elles constituent la colonne vertébrale de l’Etat. En une nuit, Israël a bombardé tous les sites de l’armée syrienne, les réduisant à néant au cours de plus de 300 raids. Les aéroports, les radars, les dépôts d’armes et de munitions, les navires, les centres de recherche ont été complètement détruits.

Je n’arrête pas, article après article, de parler de l’armée algérienne et du soutien indéfectible que nous lui devons. Notre devoir de patriotes est d’épauler notre ANP dans sa tâche historique de porter ce lourd fardeau que représentent la souveraineté nationale et la défense de notre territoire. Et pour cela, il nous faut consolider un front interne soudé et en éveil face aux nombreuses menaces d’un monde en pleine ébullition, n’en déplaise aux salonnards et autres pantouflards frileux qui s’imaginent que la souveraineté d’un pays se préserve à coups de phrases et de belles paroles. Nos services de renseignement ne viennent-ils pas de déjouer un complot ourdi par la DGSE visant à reconstituer des groupes terroristes en Algérie et à leur fournir des armes ?

Alors, oui, j’insiste, l’armée algérienne est ciblée, l’Etat national algérien est ciblé, notre Etat civilisation est ciblé. Le danger nous guette à chaque moment, parce que nous avons des positions antisionistes, anti-israéliennes et anticolonialistes. Et parce que notre territoire regorge de richesses. Nous sommes le dernier bastion qui résiste à l’impérialisme et au colonialisme. Tous les autres pays se sont couchés !

L’Algérie dans la ligne de mire

En tant que patriotes algériens, nous devons être très attentifs à ce qu’il se passe autour de nous. Comme si nous n’avions pas assez de problèmes avec l’ennemi marocain perfide à l’Ouest qui nous a ramené Israël à nos frontières, la Tunisie instable gangrenée par l’islamisme à l’Est et la Libye détruite où se battent des factions rivales, voilà maintenant que nous devons aussi surveiller le Sud très attentivement, car le Mali est en proie à une instabilité alimentée par le jeu trouble des puissances impérialistes. Les Azawad, notamment, menacent notre sécurité. Une question qui me taraude : pourquoi la chaîne Al-Arabiya financée par le gouvernement saoudien est-elle partie faire un documentaire sur les Azawad ? Combien de pays sont-ils à l’œuvre là-bas ? On y trouve un fouillis de barbouzes et de mercenaires français, turcs, américains, etc. et une pléiade de terroristes qui sillonnent un Sahel instable, et les évènements qui secouent le Moyen-Orient risquent de contaminer la région sahélienne. Plusieurs services de renseignement s’emploient à réveiller la bête immonde de l’islamisme. L’Algérie doit donc se montrer vigilante et le peuple algérien doit prendre conscience de l’importance de son soutien à notre armée et à nos services de renseignement qui défendent notre territoire dans un environnement périlleux.

Je rends hommage à nouveau à notre commandement militaire et à notre ministre de la Défense de l’époque, à savoir le regretté Si Khaled, le défunt général Nezzar, qui ont pris leur responsabilité en empêchant les islamistes d’accéder au pouvoir en Algérie, car ils s’apprêtaient à appliquer dans notre pays la même chose que ce que vit la Syrie en ce moment, c’est-à-dire démanteler l’Etat national et anéantir l’armée nationale, notre ANP. Or, sans armée, un pays n’est plus rien. Le peuple syrien aujourd’hui est complètement démuni, il n’a plus d’Etat, plus d’armée. Il a un al-Joulani rasé de frais en uniforme de la CIA devant les caméras de CNN en attendant les exécutions qui reprennent à un rythme d’enfer. L’histoire de l’islamisme politique n’est que sang et terreur, et quand je vois ces manifestations de joie en Syrie pour fêter la chute de l’Etat dans les bras de l’islamisme, je me demande ce qui motive ce peuple à danser sur sa propre tombe… La montée de l’islamisme encouragée par ce nouveau plan Sykes-Picot est un danger mortel qui doit être combattu sans merci sous peine de disparaître.

Que faire ?

D’abord prendre conscience du danger et de l’instabilité définitive qui prévaut maintenant au Moyen-Orient avec un Etat islamiste théocratique en son cœur. Les factions islamistes, et c’est une tradition qui leur est propre et qui remonte à plusieurs siècles, vont se battre pour le pouvoir et s’entretuer. N’oublions pas qu’ils ont des armes lourdes, des missiles et même des chars qu’ils ont pris à l’armée syrienne qui a battu en retraite. C’est une preuve de plus de la véracité de mes propos depuis que j’écris des articles, quand je répète que l’armée est la colonne vertébrale de l’Etat national et qu’elle est garante de notre souveraineté. L’heure est grave et notre devoir est de soutenir notre armée, et de donner raison à nos janviéristes qui ont stoppé le FIS et ses hordes sauvages. Que les perroquets qui jactent pour ne rien dire ferment leur clapet ! Et je m’adresse en particulier à certains salonnards qui ne sont pas conscients des enjeux et qui devraient suivre une formation politique approfondie pour comprendre la géopolitique.

Prendre la mesure de la gravité de la situation est primordial. Et après le diagnostic, établir un plan d’action pour sanctuariser notre pays. Et surtout ne pas hésiter à frapper la bête si elle se manifeste. Nous avons déjà combattu le terrorisme et l’Occident soutenait les islamistes égorgeurs, ne l’oublions jamais ! Et cela recommence aujourd’hui avec la Syrie. Plus personne ne parle de Gaza ou du Liban, et des massacres d’Israël sur les populations palestiniennes et libanaises. On ne parle que de la Syrie. La feuille de route est bien dessinée. Ce sont toujours les mêmes maîtres marionnettistes qui actionnent leurs pantins pour détruire les pays et leurs armées afin de protéger leur bras armé dans la région : Israël. Car les Occidentaux ont besoin du pétrole et de la route maritime pour l’acheminer.

Notre armée est consciente du grand danger qui menace notre pays et notre commandement militaire est le continuateur de ceux qui ont interrompu le processus électoral qui nous menait au désastre et qui ont combattu l’hydre intégriste islamiste. L’Algérie a payé un prix très fort dans sa lutte contre le terrorisme. La leçon de la tragédie qui va emporter tout le Moyen-Orient, c’est qu’un pays dont l’armée a été démantelée n’est plus un Etat. Et quand il n’y a plus d’Etat, c’est la porte ouverte à tous les fléaux. Je n’insisterai jamais assez à ce sujet. Nous avons l’exemple de la Libye dans le voisinage immédiat.

L’armée algérienne, notre ANP, a fait naître un Etat. Nous avons besoin de l’une et de l’autre et nous avons le devoir de nous tenir tous unis derrière notre armée. Déjà, les terroristes islamistes ont osé menacer l’Algérie parce qu’elle avait accueilli des réfugiés syriens. Mais qu’ils viennent donc ! On les attend de pied ferme. On les a vaincus une fois, on peut recommencer.

Aux nombreux ennemis de l’Algérie, nous vous avertissons que nous sommes tous des soldats. Nous savons que vous complotez au sud, des forces s’activent contre nous, notamment avec le projet d’un califat financé par ce chien des impérialistes Erdogan, ou avec les projets américano-sionistes de frapper notre pays et le démanteler pour piller ses richesses. Nous voyons clair dans les agitations liées au séparatisme et nous surveillons les agissements de la 5e colonne qui s’active dans cette optique. Vous avez recruté des traîtres, mais nous les neutraliserons. Il faut que le peuple se réveille et soit conscient des dangers qui guettent son pays. Notre souveraineté et notre sécurité nationale sont menacées. Nous devons plus que jamais nous montrer vigilants.

Restons soudés et en alerte, et protégeons l’héritage que nous ont légué les novembristes. Nous continuerons notre rôle d’éveiller les consciences et nous sommes prêts à mourir pour notre patrie, comme nos ancêtres l’ont fait avant nous. Nous poursuivrons le combat de nos martyrs. L’Algérie restera à jamais la forteresse de la résistance au néocolonialisme et à l’impérialisme, et les chimères de ces derniers se briseront comme l’eau sur les rocs de notre vaillante et grande armée.

M. A.

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