Vous avez été élu à la tête de la Fédération algérienne de handball. Un premier mot sur cette élection ?
Je tiens à remercier les membres de l’assemblée générale pour leur confiance. C’est un honneur pour moi de diriger l’instance fédérale pour le prochain cycle olympique. Je suis très heureux bien évidemment, mais il faut dire que c’est à la fois un honneur et une responsabilité vu la situation de notre handball. Nous allons aborder plusieurs points. On sait que le chantier est énorme mais nous allons faire de notre mieux pour être à la hauteur de la confiance placée en nous.
Vous avez parlé de chantier. Peut-on connaître les grands axes de votre projet ?
Comme vous le savez, nous avons des priorités. D’abord le championnat local mais aussi la coupe d’Algérie. Il y a aussi les sélections jeunes qui sont sur le point de prendre part à des championnats du monde. C’est pratiquement les gros dossiers que nous allons entamer dans les prochaines heures, mais il faut également prendre le temps de faire un constat de la situation. Comme tout le monde le sait, notre handball se trouve dans une situation quelque peu compliquée. Nous allons tenter de redresser la barre et viser des objectifs un peu plus haut et remettre le handball sur de bons railles.
Dans votre discours, vous avez appelé à l’unité. Quel message vouliez-vous faire passer à l’assemblée générale ?
J’estime tout simplement que pour espérer atteindre nos objectifs, il faudra s’unir pour marcher dans un seul sens. Je ne pourrai rien faire à la tête de l’instance, seul. Je pense qu’il est temps pour toute la famille du handball algérien de s’unir et de laisser de côté ses différends.
On peut avoir des avis différents mais cela n’empêche pas de travailler ensemble et de tirer dans le même sens, pour espérer avoir de bien meilleurs résultats. C’est le message que j’ai voulu faire passer à l’ensemble des membres de l’assemblée générale et j’espère qu’il y aura du répondant dans ce sens.
Vous avez pris la fédération dans un moment quelque peu compliqué. Comment comptez-vous redresser la situation justement ?
Comme je l’ai dit précédemment, il faut accorder une grande importance aux jeunes puisque c’est eux qui constituent l’avenir du handball algérien. Nous allons faire appel à des experts dans ce sens pour permettre à nos jeunes de bien se former. Vous savez, aujourd’hui au niveau des jeunes catégorie, il faut qu’ils travaillent suffisamment. Or, d’après les dernières nouvelles, je sais que nos jeunes n’ont pas eu le volume horaire nécessaire. On essaiera de travailler suivant des normes scientifiques. Je dirai que tout repose sur la formation et c’est ce qu’on essaiera de faire dans les prochains mois.
Pensez-vous qu’il faudra également restructurer la fédération ?
C’est clair. Il faut des gens compétents à tous les niveaux que ce soit en matière de gestion mais aussi d’encadrement. Comme je l’ai dit, seul le président n’a pas de baguette magique pour faire changer les choses. Il faudra l’aide de tout le monde. Toutefois, il faut faire appel à des compétences pour espérer atteindre nos objectifs à tous les niveaux. D’abord restructurer la fédération et puis repartir sur de bonnes bases.
Le président de la République Monsieur Abdelmadjid Tebboune a décidé d’apporter son aide financière au handball algérien. Cela vous a-t-il motivé à prendre la fédération ?
Absolument. Il est clair que le fait que le président de la République Monsieur Abdelmadjid Tebboune décide d’apporter son aide à notre discipline prouve que le handball algérien à sa place dans la société. Cela reste une discipline importante qui peut apporter beaucoup au sport algérien. En tous les cas, c’était un honneur et un devoir pour nous d’apporter également notre contribution et tirer dans un seul sens pour espérer rendre le handball algérien la place qu’il mérite. L’aide du président de la République est très importante pour le développement de notre discipline et j’espère qu’on sera à la hauteur.
A. A.