L’industrie automobile algérienne est sur la bonne voie

Lors d’une visite officielle à l’unité industrielle IDE-NET, spécialisée dans la production de composants électroniques pour véhicules, le ministre de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a affirmé que « l’industrie automobile algérienne est sur la bonne voie ».

Ce constat optimiste a été fait dimanche soir en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Sidali Zerrouki.

1. Ouadah a souligné l’importance cruciale de l’innovation locale dans le secteur automobile. « Nous fabriquons ici en Algérie des matières premières et des composants électroniques qui accompagnent les activités de l’industrie automobile », a-t-il déclaré, mettant en lumière le potentiel de l’Algérie à devenir un acteur clé dans ce domaine.

Au cours de sa visite, le ministre a mis en avant l’investissement de plus d’un million de dollars réalisé par IDE-NET dans un système de modélisation. Ce projet vise à développer des technologies innovantes et à encourager d’autres startups à suivre cette voie. « Cet investissement est un pas vers la promotion de l’économie nationale et le développement d’un écosystème entrepreneurial solide », a-t-il ajouté.

IDE-NET, qui a débuté comme une petite startup, illustre parfaitement la dynamique actuelle du secteur. En évoluant pour devenir une entreprise industrielle, elle participe activement à l’augmentation du taux d’intégration dans l’industrie automobile algérienne.

« Cette entreprise permet d’accueillir des idées et d’utiliser ses machines pour fabriquer des technologies, concrétisant ainsi les aspirations des jeunes entrepreneurs », a précisé M. Ouadah.

Le ministre a également évoqué la nécessité de créer un environnement propice à l’innovation et à la créativité. Il a insisté sur le rôle des startups dans la transformation économique du pays, affirmant que « l’industrie automobile ne peut prospérer sans un soutien actif aux initiatives locales ».

IDE-NET active dans la production de cartes et de faisceaux électroniques, ainsi que d’autres produits électroniques tels que les rétroviseurs électroniques et les compteurs de véhicules, en plus de produits utilisant des technologies d’intelligence artificielle.

L’entreprise, qui produit environ 1.554 unités de faisceaux par semaine, prévoit d’élargir ses activités industrielles et de créer environ 1.000 emplois d’ici la fin de l’année 2026.