Clôture de la 48e Conférence européenne de soutien avec le peuple sahraoui: Le retrait des forces d’occupation, une priorité absolue que l’ONU doit concrétiser
Les travaux de la 48e édition de la Conférence de la coordination européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), sous le thème «L’Europe et l’Afrique, deux continents unis pour défendre l’autodétermination et l’indépendance du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique», ont pris fin samedi soir à Lisbonne, lors desquels la position […]
Les travaux de la 48e édition de la Conférence de la coordination européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (Eucoco), sous le thème «L’Europe et l’Afrique, deux continents unis pour défendre l’autodétermination et l’indépendance du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique», ont pris fin samedi soir à Lisbonne, lors desquels la position de principe de l’Algérie en soutien à la lutte du peuple sahraoui a été saluée.
Le communiqué final ayant sanctionné les travaux de la Conférence, qui a débuté vendredi, a été lu par Pierre Galand, président de l’Eucoco, qui a salué la position de principe de l’Algérie et son soutien constant à la lutte du peuple sahraoui. Le document a également mis l’accent sur la nécessité de mettre fin à l’occupation marocaine du Sahara occidental, soulignant que le retrait des forces d’occupation constitue une priorité absolue que l’ONU doit concrétiser, sous peine de perdre toute crédibilité, a-t-il dit. La 48e Conférence de l’Union européenne de soutien à la lutte du peuple sahraoui pour l’exercice de son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination et à l’indépendance s’était tenue les 29 et 30 novembre 2024 à l’Institut universitaire de Lisbonne (Portugal).
La 48e Conférence, qui a vu la participation d’une importante délégation sahraouie, a constitué une étape marquante de la solidarité internationale, réunissant 302 participants venus de 21 pays du monde, y compris une délégation importante de l’Algérie, ainsi que des représentants de gouvernements nationaux, régionaux et locaux, de parlementaires, d’associations et de comités de soutien au peuple sahraoui. Par ailleurs, et parallèlement à la tenue de la 48e conférence de l’Eucoco, une conférence parlementaire de solidarité avec le peuple sahraoui a été organisée, ainsi que la première Conférence syndicale de solidarité avec le peuple sahraoui, qui a mis en avant le rôle escompté des syndicats en tant que force active pour faire pression sur les gouvernements afin de permettre au peuple sahraoui de recouvrer ses droits reconnus par les différentes résolutions onusiennes et internationales. Ce plan vise également à défendre les principes d’équité, d’égalité et de justice pour les travailleurs sahraouis dans tous les espaces possibles, selon le même document.
Les participants ont réitéré leur engagement à œuvrer sans relâche pour soutenir la lutte du peuple sahraoui et construire un avenir fondé sur la paix, la justice, les droits de l’homme et la primauté du droit. Le communiqué a souligné que le mouvement syndical dans de nombreux pays était l’un des piliers du mouvement de solidarité internationale avec les peuples colonisés, ayant toujours soutenu la lutte pour les droits du peuple sahraoui.
Le document a également appelé tous les syndicats à travers le monde à renforcer leur engagement ferme en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour son droit légitime à la liberté, à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes établis par le droit international.
La Conférence a condamné, avec la plus grande fermeté, les violations continues des droits de l’Homme commises par le système marocain dans les territoires occupés du Sahara occidental, notamment les politiques de ségrégation raciale, de marginalisation et d’exclusion systématique des populations sahraouies dans les territoires sahraouis occupés, outre l’accaparement des terres et l’exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies, faisant fi des chartes internationales et des décisions rendues par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) et la Cour africaine.
Par ailleurs, la Conférence a dénoncé la répression et les arrestations arbitraires des militants et des défenseurs sahraouis des droits de l’Homme, ainsi que le recours à la torture, les procès sommaires, les disparitions forcées, les verdicts iniques et illégaux, les conditions inhumaines de détention et les exécutions.
La Conférence a réitéré sa condamnation du blocus médiatique imposé au territoire du Sahara occidental, à travers une politique systématique visant à expulser les observateurs des droits de l’Homme des territoires sahraouis, soulignant que 300 expulsions documentées ont été recensées en dix ans.
Meriem B.
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