Clôture des travaux du Forum international sur "Le Cinéma et la Mémoire" à Alger
ALGER - Les participants au Forum international sur "le Cinéma et la Mémoire", dont les travaux ont pris fin mardi à Alger, ont appelé à investir dans la distribution et la promotion de films qui renforcent le cinéma de résistance dans divers domaines, pour consacrer les valeurs de la culture nationale. Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a présidé, à l'hôtel l'Aurassi, la cérémonie de clôture des travaux de ce Forum international placé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et organisé par le ministère de la Culture et des Arts dans le cadre du 70e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution de novembre par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC). Le comité scientifique du forum a appelé, à ce propos, à "maintenir la continuité de cette manifestation en élargissant les domaines de débat", avec pour thème de la prochaine édition "le cinéma et la diplomatie culturelle : le rôle de la soft power dans les transformations actuelles". Il a recommandé de "s'ouvrir sur les expériences du cinéma de résistance dans d'autres pays, en accueillant un cinéma de résistance en tant qu'invité d'honneur à chaque édition et le cinéma de résistance palestinienne comme invité d'honneur de la prochaine édition". Le comité a également plaidé, dans ses recommandations, pour "le renforcement du cinéma de résistance dans divers domaines et la valorisation des œuvres engagées dans le domaine du cinéma et de la mémoire, qui visent à diffuser la conscience libératrice et à mettre en lumière les causes justes dans le monde". Il a appelé aussi à "encourager la formation de groupements cinématographiques pour briser le monopole mondial du cinéma par des sociétés cinématographiques occidentales qui promeuvent des contenus coloniaux", et ce, dans le souci de "créer une immunité culturelle nationale face aux contraintes du cinéma mondial". En revanche, le comité a appelé à "restaurer le patrimoine cinématographique national au service de l'histoire et de la mémoire nationale et à le protéger de la disparition et de l'oubli", et à "œuvrer à la restitution des archives cinématographiques et historiques à l'étranger et à les rendre accessibles aux chercheurs et aux professionnels du cinéma". Dans le domaine des technologies modernes, le comité a appelé à "la création d'une banque numérique de la production audiovisuelle et cinématographique algérienne liée à la mémoire, et à veiller à la sécurité culturelle, en élargissant l'utilisation de la numérisation et des technologies modernes dans le domaine du cinéma et de la mémoire, de la production à la distribution et à la projection". Les travaux du Forum international sur "le Cinéma et la mémoire" (9-11 décembre) ont été marqués par la participation de chercheurs et de spécialistes de 16 pays, dans divers domaines tels que le cinéma, l'histoire et les médias audiovisuels, et des professionnels du cinéma.
ALGER - Les participants au Forum international sur "le Cinéma et la Mémoire", dont les travaux ont pris fin mardi à Alger, ont appelé à investir dans la distribution et la promotion de films qui renforcent le cinéma de résistance dans divers domaines, pour consacrer les valeurs de la culture nationale.
Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a présidé, à l'hôtel l'Aurassi, la cérémonie de clôture des travaux de ce Forum international placé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et organisé par le ministère de la Culture et des Arts dans le cadre du 70e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution de novembre par le Centre algérien de développement du cinéma (CADC).
Le comité scientifique du forum a appelé, à ce propos, à "maintenir la continuité de cette manifestation en élargissant les domaines de débat", avec pour thème de la prochaine édition "le cinéma et la diplomatie culturelle : le rôle de la soft power dans les transformations actuelles".
Il a recommandé de "s'ouvrir sur les expériences du cinéma de résistance dans d'autres pays, en accueillant un cinéma de résistance en tant qu'invité d'honneur à chaque édition et le cinéma de résistance palestinienne comme invité d'honneur de la prochaine édition".
Le comité a également plaidé, dans ses recommandations, pour "le renforcement du cinéma de résistance dans divers domaines et la valorisation des œuvres engagées dans le domaine du cinéma et de la mémoire, qui visent à diffuser la conscience libératrice et à mettre en lumière les causes justes dans le monde".
Il a appelé aussi à "encourager la formation de groupements cinématographiques pour briser le monopole mondial du cinéma par des sociétés cinématographiques occidentales qui promeuvent des contenus coloniaux", et ce, dans le souci de "créer une immunité culturelle nationale face aux contraintes du cinéma mondial".
En revanche, le comité a appelé à "restaurer le patrimoine cinématographique national au service de l'histoire et de la mémoire nationale et à le protéger de la disparition et de l'oubli", et à "œuvrer à la restitution des archives cinématographiques et historiques à l'étranger et à les rendre accessibles aux chercheurs et aux professionnels du cinéma".
Dans le domaine des technologies modernes, le comité a appelé à "la création d'une banque numérique de la production audiovisuelle et cinématographique algérienne liée à la mémoire, et à veiller à la sécurité culturelle, en élargissant l'utilisation de la numérisation et des technologies modernes dans le domaine du cinéma et de la mémoire, de la production à la distribution et à la projection".
Les travaux du Forum international sur "le Cinéma et la mémoire" (9-11 décembre) ont été marqués par la participation de chercheurs et de spécialistes de 16 pays, dans divers domaines tels que le cinéma, l'histoire et les médias audiovisuels, et des professionnels du cinéma.
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