Grève des étudiants en sciences médicales : Le CNES appelle au dialogue
Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a réagi au mouvement de grève déclenché dans les facultés des sciences médicales à travers le pays, soulignant l’importance d’ouvrir un dialogue sérieux pour écouter les préoccupations des étudiants et tenter d’y trouver des solutions immédiates. Dans un communiqué rendu public, à l’issue de sa réunion d’urgence […] The post Grève des étudiants en sciences médicales : Le CNES appelle au dialogue appeared first on Le Jeune Indépendant.
Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a réagi au mouvement de grève déclenché dans les facultés des sciences médicales à travers le pays, soulignant l’importance d’ouvrir un dialogue sérieux pour écouter les préoccupations des étudiants et tenter d’y trouver des solutions immédiates.
Dans un communiqué rendu public, à l’issue de sa réunion d’urgence organisée en début de semaine, consacrée à l’évolution de l’université algérienne, le bureau national du CNES a tenu à confirmer sa pleine disponibilité à contribuer, avec la tutelle, à surmonter la crise actuelle et rétablir la stabilité de l’université, afin d’assurer le succès des réformes initiées par le président de la République.
Le syndicat de l’enseignement supérieur a, à cet effet, mis en garde contre toute tentative d’exploiter les mouvements de contestation dans les facultés et les universités des sciences médicales pour semer la discorde et le chaos au sein du secteur. Mettant l’accent sur la nécessité d’assurer la stabilité de l’université algérienne.
Le CNES a également, lors de cette réunion, soulevé une série de revendications pédagogiques et sociales sur l’université en général. Ainsi, le syndicat a souligné la nécessité d’accélérer l’annonce de l’ouverture des sessions de promotion et de qualification universitaires, qui ont connu un retard inexpliqué. Dans la même déclaration, le CNES a également demandé la levée, dans les meilleurs délais, du gel des projets de logement déjà approuvés. Il a également appelé à la libération des quotas de logements LPA alloués à chaque établissement universitaire, selon des critères qui tiennent compte de la spécificité du secteur, loin des conditions du ministère de l’Habitat. En outre, il a appelé au règlement de la situation des bénéficiaires de logements de fonction dans le cadre de la dérogation, à un prix raisonnable.
Pour rappel, le mouvement de protestation des étudiants en sciences médicales, déclenché depuis le 16 octobre, se poursuit en dépit des efforts et des assurances du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Le collectif national représentant ces étudiants avait détaillé, dans un communiqué rendu public, les différents problèmes, allant du manque d’infrastructures adéquates permettant aux étudiants de bénéficier d’une formation pratique optimale, à la surcharge des effectifs dans les départements de formation, à l’origine d’une pression sur les moyens pédagogiques disponibles qui affecte la qualité des enseignements.
La grève a été déclenchée, selon le collectif, suite aux récentes décisions, considérées comme injustes par les étudiants, notamment la réduction des postes de résidanat, le blocage de l’authentification des diplômes ainsi que l’interdiction de passer le concours du résidanat pendant 3 ans en cas d’abandon de poste. Ils estiment qu’il y a une disparité flagrante entre les places disponibles dans les concours de spécialisation et les besoins réels des hôpitaux algériens.
Les étudiants protestataires réclament, à cet effet, l’augmentation de la bourse accordée aux internes, dont le montant ne reflète en aucun cas, selon eux, le travail substantiel qu’ils effectuent dans les hôpitaux, car ce qu’ils perçoivent, ajoutent-ils, ne leur permet pas de subvenir à leurs besoins quotidiens.
Lors de sa rencontre avec les représentants des étudiants grévistes, en présence des directeurs des établissements universitaires, des doyens des facultés de médecine et du président de la commission de l’éducation, de l’enseignement et de la formation au conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), le ministre de l’Enseignement supérieur avait dévoilé une série de mesures, jugées insuffisantes par les étudiants qui poursuivent leur mobilisation.
Il a décidé d’augmenter le nombre de postes au concours d’accès au cycle des études médicales spécialisées à 4 045 postes, au lieu de 3 045 postes. Et de fixer la date du 15 décembre comme dernier délai pour le dépôt du dossier d’accréditation internationale. Il a été également décidé «la suspension de l’application de l’article 9 de l’arrêté 1 144, fixant les conditions d’accès au cycle de formation en études médicales spécialisées, en prévision de sa modification avec la participation des représentants des étudiants ». « Le lancement du recensement des demandes d’authentification des diplômes, à travers une plateforme numérique », a été également décidé, avec la formation d’un groupe de travail pour présenter des propositions à ce sujet.
Le département de Baddari a également annoncé le début des visites du Comité national chargé d’accompagner les facultés de médecine et de pharmacie, à partir d’hier (les 28 et 29 octobre). Il s’agit, selon la note du ministère de l’Enseignement supérieur « de visites de terrain pour évaluer les facultés de médecine, en prenant en compte les normes internationales applicables afin de préparer les rapports d’évaluation finaux en vue de la prochaine visite de l’organisation « International-Accreditation-Board ».
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