Habitat précaire à Fakharine (Annaba) : Cri de détresse des occupants

Tout comme Sidi Harb où les conditions nécessaires à la vie des occupants sont inexistantes, la situation des habitants de Fakharine B3 laisse elle aussi à désirer. Les promesses qui leur ont été faites par les autorités locales de l’époque ne semblent pas avoir été tenues à ce jour. C’est la raison pour laquelle ils ont décidé de s’en remettre au wali qui est à leurs yeux le seul responsable qui puisse régler leur problème qui dure depuis des lustres. « Toutes les familles qui habitent ici sont exposées à une multitude de dangers. Il y a le danger des serpents, des loups, des rats, etc. Il y a aussi le danger des moustiques vecteurs de graves maladies infectieuses », ont révélé des occupants qui en ont ras-le-bol. « Il faut qu’une solution soit trouvée dans les plus brefs délais à notre problème parce que nous souffrons le calvaire depuis longtemps. Donc nous attendons avec impatience l’attribution par les autorités d’un logement décent pour pouvoir mener avec notre famille une vie digne de ce nom », a poursuivi un quadragénaire. « Sincèrement, j’ai peur de mourir en laissant derrière moi mes enfants continuer à vivre dans un taudis où les conditions de vie sont lamentables », a-t-il encore ajouté. « On souhaite que l’attribution des logements soit effectuée prochainement car la plupart des occupants ont perdu tout espoir, dont certains d’entre eux sont tombés malades », a dit un groupe de personnes. Enfin et pour étayer les propos de son voisin au sujet des mauvaises conditions de vie dans lesquelles ils se débattent, un homme d’un certain âge a conclu : « Un de mes enfants a failli être mordu par un serpent venimeux qui s’est introduit dans notre taudis. Heureusement que nous avons réussi à tuer ce reptile ».

Nejmedine Zéroug

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