Journée internationale des droits de l'Homme : le droit international "est délibérément bafoué"
NEW YORK (Nations-Unies) - Des dizaines de millions de personnes sont prisonnières de la pauvreté, de la faim et de systèmes de santé et d’éducation médiocres, et ne se sont pas encore totalement relevés de la pandémie de Covid-19, déplore le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres, ajoutant que "le droit international est délibérément bafoué". "Les inégalités se généralisent dans le monde entier. Les droits humains sont mis à mal et le droit international est délibérément bafoué", indique M. Guterres dans un message vidéo marquant la Journée internationale des Droits de l'Homme, célébrée cette année sous le thème "Nos droits, notre avenir, maintenant". Constatant que "nous sommes face à une dure réalité", le chef de l'ONU note aussi que "les conflits s’intensifient, l’autoritarisme gagne du terrain tandis que l’espace civique rétrécit et la rhétorique haineuse alimente la discrimination, la division et la violence la plus totale", alors que parallèlement, "les droits des femmes continuent d’être remis en question dans la législation et dans la pratique". Pour M. Guterres, lorsqu’un droit est remis en cause, qu’il soit d’ordre économique, social, civique, culturel ou politique, "ce sont tous les droits qui sont remis en cause". Il appelle "à défendre tous les droits - toujours, apaiser les divisions et construire la paix, à combattre la pauvreté et la faim, et garantir les soins de santé et l’éducation pour toutes et tous", insistant aussi pour faire progresser la justice et l’égalité pour les femmes, les filles et les minorités, à défendre la démocratie, la liberté de la presse ainsi que les droits des travailleurs. A cet égard, il rappelle que le Pacte pour l’avenir, qui a été adopté récemment, a renforcé l’engagement de la communauté internationale en faveur de la Déclaration universelle des droits de l’homme. La Journée des droits de l'homme est célébrée le 10 décembre de chaque année, pour marquer l'anniversaire de l'un des engagements mondiaux les plus importants : la Déclaration universelle des droits de l'homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de genre, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
NEW YORK (Nations-Unies) - Des dizaines de millions de personnes sont prisonnières de la pauvreté, de la faim et de systèmes de santé et d’éducation médiocres, et ne se sont pas encore totalement relevés de la pandémie de Covid-19, déplore le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres, ajoutant que "le droit international est délibérément bafoué".
"Les inégalités se généralisent dans le monde entier. Les droits humains sont mis à mal et le droit international est délibérément bafoué", indique M. Guterres dans un message vidéo marquant la Journée internationale des Droits de l'Homme, célébrée cette année sous le thème "Nos droits, notre avenir, maintenant".
Constatant que "nous sommes face à une dure réalité", le chef de l'ONU note aussi que "les conflits s’intensifient, l’autoritarisme gagne du terrain tandis que l’espace civique rétrécit et la rhétorique haineuse alimente la discrimination, la division et la violence la plus totale", alors que parallèlement, "les droits des femmes continuent d’être remis en question dans la législation et dans la pratique".
Pour M. Guterres, lorsqu’un droit est remis en cause, qu’il soit d’ordre économique, social, civique, culturel ou politique, "ce sont tous les droits qui sont remis en cause".
Il appelle "à défendre tous les droits - toujours, apaiser les divisions et construire la paix, à combattre la pauvreté et la faim, et garantir les soins de santé et l’éducation pour toutes et tous", insistant aussi pour faire progresser la justice et l’égalité pour les femmes, les filles et les minorités, à défendre la démocratie, la liberté de la presse ainsi que les droits des travailleurs.
A cet égard, il rappelle que le Pacte pour l’avenir, qui a été adopté récemment, a renforcé l’engagement de la communauté internationale en faveur de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
La Journée des droits de l'homme est célébrée le 10 décembre de chaque année, pour marquer l'anniversaire de l'un des engagements mondiaux les plus importants : la Déclaration universelle des droits de l'homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de genre, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
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