Le Front et l’Armée de libération nationale ont mis en échec la guerre psychologique française contre la Révolution
ORAN - Les participants au Forum organisé, mercredi à l'Université d'Oran 1, "Ahmed Ben Bella", ont affirmé que le Front et l'Armée de libération nationale ont déjoué la guerre psychologique lancée par l'armée coloniale française pour faire face à la Révolution de libération. Des intervenant dans ce Forum, axé sur l’administration de l'occupation française et l'approche de la guerre psychologique face à la Révolution algérienne, organisé à l'occasion de la commémoration du 70ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de libération, ont noté que les responsables du Front et de l'Armée de Libération Nationale ont pris conscience du danger de la guerre psychologique prônée par les dirigeants de l'armée coloniale française pour contrecarrer la Révolution dans de ses débuts, en tentant de nuire à l'image des Moudjahidine. Face à ce plan, les chefs de la Révolution ont eu recours à l’arme des médias pour démentir les rumeurs et mettre à nu les mensonges des français en tablant sur le rôle des commissaires politiques pour sensibiliser la société algérienne à l’importance de soutenir la Révolution. A ce propos, Le professeur Ahmed Boudraa, chercheur au Centre national d'études et de recherches en histoire militaire algérienne au ministère de la Défense nationale, a souligné qu'"un an après le déclenchement de la Révolution, les autorités politiques et militaires françaises ont compris qu'en s'appuyant sur l'approche sécuritaire et militaire pour encercler et étouffer la Révolution n’a pas abouti au résultat escompté, les incitant à adopter la guerre psychologique en tant que moyen de soutien complémentaire à la stratégie sécuritaire et militaire, visant à séparer le peuple du Front de et de l’Armée de libération nationale dans l’optique de mettre un terme à la Révolution". Le même orateur a, en outre, ajouté que "les dirigeants du Front et de l'Armée de libération nationale ont compris cette nouvelle stratégie des forces coloniales, d’où leur option pour une contre-stratégie multiforme contre cette guerre psychologique, malgré le manque de moyens. Une démarche qui a obtenu des résultats probants". Et d'enchaîner : "La cohérence et la complémentarité entre le travail politique, médiatique, psychologique et militaire, ont été décisives dans la stratégie de la guerre psychologique de la Révolution, prônée de la doctrine militaire de l'Armée de libération nationale, à laquelle les Moudjahidine ont adhéré, laquelle doctrine trouve ses origines dans la religion islamique et à leur croyance en la justesse de la cause nationale et aux expériences des résistances et des Révolutions algériennes, ce qui a poussé toutes les composantes du peuple algérien à s’unir autour de sa Révolution et lui apporter un soutien moral et matériel". Pour sa part, le Dr Djamel Kandel de l'Université de Chlef a fait savoir qu' "à partir du premier trimestre 1955, et après l'échec de la politique française visant à éliminer la Révolution dès ses débuts, les dirigeants militaires français ont décidé de changer de méthode, outre l'approche militaire". A cet effet, l’administration coloniale a usé d’une guerre psychologique répartie sur trois axes : le peuple algérien en tant que partie sociale, le Front de Libération Nationale en tant que partie politique et l'Armée de Libération Nationale en tant que partie militaire pour tenter d'éliminer la Révolution. Il a poursuivi que : "Compte tenu des moyens matériels et humains importants que les autorités coloniales ont mobilisé, les résultats de leur démarche étaient limités et négligeables, échouant face à la contre-guerre psychologique menée par la Révolution en dépit de ses capacités limitées à tous les niveaux". Cela a amené l’administration militaire française -souligne le Dr Kandel- à dissoudre en 1960 le cinquième bureau, qui avait pour mission de gérer la guerre psychologique contre la Révolution algérienne. Le Dr Dahou Faghrour, Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Islamiques de l'Université d'Oran 1, a expliqué, de son côté, que "les responsables de la Révolution ont su mobiliser un nombre important de journalistes, d'écrivains et de militants pour répondre aux allégations des Français et rumeurs à travers divers médias. En plus de cela, une importance particulière a été accordée au rôle des commissaires politiques pour sensibiliser le peuple sur la lutte armée contre l’occupant français comme étant le seul moyen pour recouvrer la souveraineté du pays, selon le même intervenant. A souligner que cette rencontre nationale a été organisée par le Laboratoire des études maghrébines, élites et construction de l'Etat national de la Faculté des sciences humaines et islamiques de l'Université d'Oran 1, "Ahmed Ben Bella".
ORAN - Les participants au Forum organisé, mercredi à l'Université d'Oran 1, "Ahmed Ben Bella", ont affirmé que le Front et l'Armée de libération nationale ont déjoué la guerre psychologique lancée par l'armée coloniale française pour faire face à la Révolution de libération.
Des intervenant dans ce Forum, axé sur l’administration de l'occupation française et l'approche de la guerre psychologique face à la Révolution algérienne, organisé à l'occasion de la commémoration du 70ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de libération, ont noté que les responsables du Front et de l'Armée de Libération Nationale ont pris conscience du danger de la guerre psychologique prônée par les dirigeants de l'armée coloniale française pour contrecarrer la Révolution dans de ses débuts, en tentant de nuire à l'image des Moudjahidine.
Face à ce plan, les chefs de la Révolution ont eu recours à l’arme des médias pour démentir les rumeurs et mettre à nu les mensonges des français en tablant sur le rôle des commissaires politiques pour sensibiliser la société algérienne à l’importance de soutenir la Révolution.
A ce propos, Le professeur Ahmed Boudraa, chercheur au Centre national d'études et de recherches en histoire militaire algérienne au ministère de la Défense nationale, a souligné qu'"un an après le déclenchement de la Révolution, les autorités politiques et militaires françaises ont compris qu'en s'appuyant sur l'approche sécuritaire et militaire pour encercler et étouffer la Révolution n’a pas abouti au résultat escompté, les incitant à adopter la guerre psychologique en tant que moyen de soutien complémentaire à la stratégie sécuritaire et militaire, visant à séparer le peuple du Front de et de l’Armée de libération nationale dans l’optique de mettre un terme à la Révolution".
Le même orateur a, en outre, ajouté que "les dirigeants du Front et de l'Armée de libération nationale ont compris cette nouvelle stratégie des forces coloniales, d’où leur option pour une contre-stratégie multiforme contre cette guerre psychologique, malgré le manque de moyens. Une démarche qui a obtenu des résultats probants".
Et d'enchaîner : "La cohérence et la complémentarité entre le travail politique, médiatique, psychologique et militaire, ont été décisives dans la stratégie de la guerre psychologique de la Révolution, prônée de la doctrine militaire de l'Armée de libération nationale, à laquelle les
Moudjahidine ont adhéré, laquelle doctrine trouve ses origines dans la religion islamique et à leur croyance en la justesse de la cause nationale et aux expériences des résistances et des Révolutions algériennes, ce qui a poussé toutes les composantes du peuple algérien à s’unir autour de sa Révolution et lui apporter un soutien moral et matériel".
Pour sa part, le Dr Djamel Kandel de l'Université de Chlef a fait savoir qu' "à partir du premier trimestre 1955, et après l'échec de la politique française visant à éliminer la Révolution dès ses débuts, les dirigeants militaires français ont décidé de changer de méthode, outre l'approche militaire".
A cet effet, l’administration coloniale a usé d’une guerre psychologique répartie sur trois axes : le peuple algérien en tant que partie sociale, le Front de Libération Nationale en tant que partie politique et l'Armée de Libération Nationale en tant que partie militaire pour tenter d'éliminer la Révolution.
Il a poursuivi que : "Compte tenu des moyens matériels et humains importants que les autorités coloniales ont mobilisé, les résultats de leur démarche étaient limités et négligeables, échouant face à la contre-guerre psychologique menée par la Révolution en dépit de ses capacités limitées à tous les niveaux".
Cela a amené l’administration militaire française -souligne le Dr Kandel- à dissoudre en 1960 le cinquième bureau, qui avait pour mission de gérer la guerre psychologique contre la Révolution algérienne.
Le Dr Dahou Faghrour, Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Islamiques de l'Université d'Oran 1, a expliqué, de son côté, que "les responsables de la Révolution ont su mobiliser un nombre important de journalistes, d'écrivains et de militants pour répondre aux allégations des Français et rumeurs à travers divers médias.
En plus de cela, une importance particulière a été accordée au rôle des commissaires politiques pour sensibiliser le peuple sur la lutte armée contre l’occupant français comme étant le seul moyen pour recouvrer la souveraineté du pays, selon le même intervenant.
A souligner que cette rencontre nationale a été organisée par le Laboratoire des études maghrébines, élites et construction de l'Etat national de la Faculté des sciences humaines et islamiques de l'Université d'Oran 1, "Ahmed Ben Bella".
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