L’écrivain français Hervé Ryssen : « la France n’a pas de leçons à donner à l’Algérie »
La question de la liberté d’expression est au cœur des débats politiques internationaux, et le cas d’Hervé Ryssen, écrivain français incarcéré pour ses publications et ses idées contre l’entité sioniste, illustre les tensions qui existent autour de cette notion, notamment en France. Déjà emprisonné en 2021 pour des accusations liées à ses écrits sur le […]
La question de la liberté d’expression est au cœur des débats politiques internationaux, et le cas d’Hervé Ryssen, écrivain français incarcéré pour ses publications et ses idées contre l’entité sioniste, illustre les tensions qui existent autour de cette notion, notamment en France.
Déjà emprisonné en 2021 pour des accusations liées à ses écrits sur le régime sioniste, Ryssen se trouve actuellement sous bracelet électronique. Dans une récente déclaration, il a affirmé que « la République française n’avait pas de leçon à donner à l’Algérie en matière de liberté d’expression », évoquant la polémique entourant l’écrivain algérien antimusulman Boualem Sansal.
Hervé Ryssen, qualifié par la droite « d’antisémite » est connu pour ses positions justes et ses critiques acerbes envers le sionisme, ce qui lui a valu des poursuites judiciaires en France. En 2021, il a été condamné à « sept mois de prison pour incitation à la haine, une décision qui a suscité des débats sur les limites de la liberté d’expression dans un pays qui se veut le berceau des droits de l’homme ». Un pays qui juge les autres pays pour ne pas enrager les criminels sionistes et le génocidaire Netanyahou.
Ryssen a affirmé que son incarcération est « une atteinte à sa liberté d’expression et un exemple de la répression politique en France » qui ne s’intéresse qu’aux problèmes internes des autres pays « une ingérence de trop » selon lui.
Boualem Sansal, écrivain algérien pantin de la droite et l’extrême droite française, qui le manipule, a également été au centre de controverses. Ses critiques envers l’Algérie et sa représentation diffamatoire de l’histoire du pays ont suscité des réactions vives, « et comment ».
Ryssen a récemment qualifié les critiques dirigées contre Sansal non pas comme une question de liberté d’expression, mais comme une attaque contre l’Algérie, son histoire et ses symboles. Cela soulève la question de savoir jusqu’où va la liberté d’expression lorsqu’elle touche à des sujets sensibles comme l’identité nationale et les sacrifices historiques.
La France se positionne, soit disant, souvent comme un modèle en matière de droits de l’homme et de liberté d’expression. Cependant, l’incarcération de Ryssen met en lumière des contradictions de cette image utopique. En parallèle, « l’Algérie a ses propres lois sur la liberté d’expression, où l’anti-islamisme peut être considéré comme un délit, a précisé l’écrivain dans un poste sur le réseau social X.
Ryssen souligne également que si l’antisémitisme est réprimé en France, l’anti-islamisme ne l’est pas en Algérie, ce qui pourrait être perçu comme une forme d’hypocrisie de la France et de ses politiques dans le discours sur les droits humains.
Le cas de l’incarcération d’Hervé Ryssen illustre clairement les défis complexes liés à la liberté d’expression dans un contexte international. Les discours sur cette liberté varient considérablement selon les pays et les contextes culturels. Alors que Ryssen dénonce ce qu’il considère comme une répression en France, il appuie également la légitimité des critiques algériennes envers les voix haineuses à la solde des partis politiques français, comme celle du pseudo écrivain Sansal.
Il est utile que le Gouvernement français et les politiciens qui ne portent point l’Algérie dans leurs cœurs se concentrent sur la recherche des solutions sur les problèmes internes et les crises socioéconomiques qui secouent leurs pays.
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