Les supporters expriment leur mécontentement aux joueurs 

L’absence de résultats satisfaisants engendre un mécontentement général, accentuant ainsi la pression sur les joueurs qui tentent tant bien que mal à se relancer pour améliorer la situation. Avant-hier, lors de la séance de reprise, des supporters ont réussi à entrer dans l’enceinte de l’ESHRA pour dialoguer avec les joueurs. Selon nos sources, les échanges ont été vifs, les supporters insatisfaits ayant exigé une réaction rapide pour que l’équipe puisse repartir sur de meilleures bases durant cette période difficile.

Bien que les joueurs aient été critiqués par les fans, ils n’ont pas eu une réaction négative. À la fin de la discussion, les leaders de l’équipe ont assuré qu’ils mettraient tout en œuvre pour réagir lors du prochain match et permettre à l’équipe de se redresser. Ils souhaitent également que les supporters retrouvent rapidement confiance en leur équipe. Aucun incident n’a été signalé, la discussion, bien que tendue, n’a pas franchi les limites du respect. Un point important à souligner est que le responsable technique, Abdelkader Amrani, n’a pas été mis au courant de la visite des supporters ni des évènements qui se sont déroulés. Il n’a pas compris ce qui s’est passé et n’a pas assisté à la discussion, car il n’en avait pas été informé. Amrani a exprimé sa surprise face à cette situation et a manifesté à son tour son mécontentement du fait qu’il n’aurait jamais permis une telle intrusion s’il avait été consulté, car s’il a choisi  l’ESHRA, c’est pour travailler dans le calme et sans pression.

Une question se pose cependant, comment les supporters ont-ils pu accéder à l’ESHRA ? Selon une source, il semblerait que la direction ait donné des instructions pour permettre aux fans d’entrer et de discuter avec les joueurs. Toutefois, lorsque ces derniers sont arrivés, le président et ses collaborateurs étaient absents. Certains affirment que Rabehi aurait permis cette situation pour mettre les joueurs devant leurs responsabilités et éviter qu’à chaque fois, les dirigeants subissent à eux seuls la pression des résultats.