L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'Homme dénonce le "génocide systématique" à Ghaza

GENEVE - L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'Homme (Euro-Med Human Rights Monitor) a dénoncé le "génocide systématique" à Ghaza, réitérant son appel à l'application des mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre de deux dirigeants sionistes et à la suspension du transfert d'armes vers l'entité sioniste. Selon cette ONG, le massacre de 22 Palestiniens, dont la moitié étaient des femmes et des enfants, mercredi dernier, à Al Mawasi à Khan Yunis, au sud de la bande de Ghaza, n'était pas un incident "isolé", mais plutôt "une manifestation du génocide systématique (de l'armée d'occupation) contre tous les Palestiniens de la bande de Ghaza, les ciblant et les tuant où qu'ils se trouvent, y compris dans la +zone humanitaire+" que l'entité sioniste prétend "être sûre". L'Observatoire euro-méditerranéen affirme, dans son dernier rapport, que l'armée d'occupation sioniste "a brûlé vives des personnes déplacées à Al Mawasi Khan Yunis, après avoir directement visé leurs tentes où elles s'abritaient, massacrant ainsi 22 Palestiniens, dont la moitié étaient des femmes et des enfants. Dix-huit autres personnes ont subi des brûlures au cours de l'attaque". D'après les informations recueillies par l'équipe d'Euro-Med Monitor sur le terrain concernant l'opération de bombardement, l'armée sioniste "a délibérément pris pour cible des civils". "Elle (l'armée) a déclaré qu'elle avait pris pour cible un dirigeant du (mouvement de résistance) Hamas qui était en fait simplement un responsable local du service de sécurité intérieure", relève l'organisation, soulignant que cela suggère que l'entité sioniste "travaille toujours à la destruction de l'ensemble de la police et de l'appareil de sécurité interne afin de semer le chaos et l'anarchie dans toute la bande de Ghaza". Dans une région où vivent des centaines de milliers de personnes déplacées, l'équipe de terrain d'Euro-Med Monitor a recueilli des témoignages poignants et des preuves de la récupération de restes d'enfants carbonisés et démembrés, reflétant "un niveau sans précédent de brutalité (sioniste) par l'utilisation de bombes et d'obus incendiaires". L'observatoire soutient que l'entité sioniste "mène délibérément des raids pendant les périodes de rassemblement des civils palestiniens, qui sont visibles par les caméras de surveillance et les séquences enregistrées par ses avions". "Ces massacres, qui ciblent systématiquement les civils d'une manière purement cruelle et répétée, sont accueillis par un silence et un mépris honteux, qui donnent effectivement (à l'entité sioniste) le feu vert pour poursuivre ces atrocités dans une tentative flagrante de tuer et d'exterminer les Palestiniens à grande échelle", déplore cette ONG. Elle appelle, à ce titre, à l'application de "sanctions efficaces" à l'encontre de l'entité sioniste et à "mettre fin à toutes les formes de soutien et de coopération militaire, financière et politique, y compris la suspension immédiate de la vente, de l'exportation et du transfert d'armes" à cette entité. Elle juge également nécessaire de mettre en œuvre les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale à l'encontre des dirigeants sionistes pour les crimes de guerre commis à Ghaza.

Déc 9, 2024 - 10:46

GENEVE - L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'Homme (Euro-Med Human Rights Monitor) a dénoncé le "génocide systématique" à Ghaza, réitérant son appel à l'application des mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre de deux dirigeants sionistes et à la suspension du transfert d'armes vers l'entité sioniste.

Selon cette ONG, le massacre de 22 Palestiniens, dont la moitié étaient des femmes et des enfants, mercredi dernier, à Al Mawasi à Khan Yunis, au sud de la bande de Ghaza, n'était pas un incident "isolé", mais plutôt "une manifestation du génocide systématique (de l'armée d'occupation) contre tous les Palestiniens de la bande de Ghaza, les ciblant et les tuant où qu'ils se trouvent, y compris dans la +zone humanitaire+" que l'entité sioniste prétend "être sûre".

L'Observatoire euro-méditerranéen affirme, dans son dernier rapport, que l'armée d'occupation sioniste "a brûlé vives des personnes déplacées à Al Mawasi Khan Yunis, après avoir directement visé leurs tentes où elles s'abritaient, massacrant ainsi 22 Palestiniens, dont la moitié étaient des femmes et des enfants. Dix-huit autres personnes ont subi des brûlures au cours de l'attaque".

D'après les informations recueillies par l'équipe d'Euro-Med Monitor sur le terrain concernant l'opération de bombardement, l'armée sioniste "a délibérément pris pour cible des civils".

"Elle (l'armée) a déclaré qu'elle avait pris pour cible un dirigeant du (mouvement de résistance) Hamas qui était en fait simplement un responsable local du service de sécurité intérieure", relève l'organisation, soulignant que cela suggère que l'entité sioniste "travaille toujours à la destruction de l'ensemble de la police et de l'appareil de sécurité interne afin de semer le chaos et l'anarchie dans toute la bande de Ghaza".

Dans une région où vivent des centaines de milliers de personnes déplacées, l'équipe de terrain d'Euro-Med Monitor a recueilli des témoignages poignants et des preuves de la récupération de restes d'enfants carbonisés et démembrés, reflétant "un niveau sans précédent de brutalité (sioniste) par l'utilisation de bombes et d'obus incendiaires".

L'observatoire soutient que l'entité sioniste "mène délibérément des raids pendant les périodes de rassemblement des civils palestiniens, qui sont visibles par les caméras de surveillance et les séquences enregistrées par ses avions".

"Ces massacres, qui ciblent systématiquement les civils d'une manière purement cruelle et répétée, sont accueillis par un silence et un mépris honteux, qui donnent effectivement (à l'entité sioniste) le feu vert pour poursuivre ces atrocités dans une tentative flagrante de tuer et d'exterminer les Palestiniens à grande échelle", déplore cette ONG.

Elle appelle, à ce titre, à l'application de "sanctions efficaces" à l'encontre de l'entité sioniste et à "mettre fin à toutes les formes de soutien et de coopération militaire, financière et politique, y compris la suspension immédiate de la vente, de l'exportation et du transfert d'armes" à cette entité.

Elle juge également nécessaire de mettre en œuvre les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale à l'encontre des dirigeants sionistes pour les crimes de guerre commis à Ghaza.

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