martyrs depuis le 7 octobre 2023
Près de 230 agents de santé sont tombés en martyrs au Liban depuis le début de l’agression génocidaire sioniste à Ghaza, la plupart depuis septembre dernier, a indiqué l’OMS vendredi. « Il y au total 187 attaques contre le secteur de la santé depuis le 7 octobre (2023), avec 226 morts et 199 blessés. Près de […]
Près de 230 agents de santé sont tombés en martyrs au Liban depuis le début de l’agression génocidaire sioniste à Ghaza, la plupart depuis septembre dernier, a indiqué l’OMS vendredi.
« Il y au total 187 attaques contre le secteur de la santé depuis le 7 octobre (2023), avec 226 morts et 199 blessés. Près de 70% de tous les décès ont eu lieu après septembre », a déclaré le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Liban, Abdinasir Abubakar, lors d’un point de presse, relevant que ces chiffres sont « extrêmement inquiétants ».
L’OMS précise, dans un communiqué, que les données proviennent de son système de surveillance des attaques visant les services de santé dans le monde.
Depuis le début de l’agression sioniste à Ghaza, 47% des attaques contre les soins de santé au Liban ont entraîné la mort d’au moins un patient ou un agent de santé, selon l’OMS, qui souligne que « ce pourcentage est plus élevé que dans tous les conflits en cours dans le monde ».
M. Abubakar a expliqué que ce taux élevé était en lien avec le fait qu’il y a davantage d’ambulances touchées au Liban.
En comparaison, la moyenne mondiale est de 13,3%, selon les données du système de surveillance des attaques visant les services de santé provenant de 13 pays ou territoires ayant signalé des attaques entre le 7 octobre 2023 et le 18 novembre 2024, parmi lesquels figurent le Soudan et les territoires palestiniens occupés.
« Le non-respect du droit international doit avoir des conséquences (…) », a déclaré dans le communiqué la directrice régionale de l’OMS pour la Méditerranée orientale, Dr. Hanan Balkhy.
« Les attaques sans discrimination contre les soins de santé constituent une violation des droits humains et du droit international qui ne peut devenir la nouvelle norme, ni à Ghaza, ni au Liban, ni ailleurs », a-t-elle affirmé.
Selon l’OMS, le système de santé libanais fait face aujourd’hui à des « contraintes extrêmes », avec 15 hôpitaux sur 153 ayant cessé de fonctionner ou ne fonctionnant que partiellement.
R. I.
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