Nouvelle flambée des devises : L’euro s’envole à 260 DA et le dollar à 247 DA

Les devises étrangères poursuivaient, ce samedi, leur envolée sur le marché noir, atteignant encore une fois des pics intenables. L’euro s’échangeait à 260 DA à la vente et à 258 DA à l’achat au Square de Port-Saïd (Alger). Cette hausse intervient suite aux nouvelles mesures de la Banque d’Algérie (BA) sur les devises exportables et reflète une demande toujours soutenue sur un marché parallèle en pleine effervescence.

De son côté, le dollar américain suivait la même tendance haussière. Il s’échangeait à 247 DA à la vente, contre 245 DA à l’achat. En contraste avec le marché informel, les taux de change officiels à la Banque d’Algérie restent relativement stables. L’euro y est coté à 140,66 DA à l’achat et à 140,69 DA à la vente. Ainsi, pour obtenir 100 euros auprès de la banque, il faut dépenser 14 066 DA, tandis que pour les vendre, il faut compter 14 069 DA.

Il en est de même pour le billet vert, les cotations officielles de la Banque d’Algérie, du 5 au 9 décembre, restaient stables, affichant un taux de 133,46 dinars algériens à l’achat et 133,48 DA à la vente. Par conséquent, 100 dollars s’achètent à 13 346 DA et se vendent à 13 348 DA.

Après une légère baisse observée au début du mois d’octobre, suivie d’un nouvel ajustement en novembre, l’euro se maintient désormais à des niveaux élevés. Cette volatilité rend difficile toute prévision quant à l’évolution des taux de change sur le marché noir. En effet, après avoir franchi des records historiques à la fin de septembre, l’euro a connu un repli soudain en octobre avant de repartir à la hausse dès le début du mois de décembre.

Ce regain de vigueur des deux principales devises échangées sur le marché parallèle intervient dans un contexte marqué par de nouvelles restrictions imposées par la Banque d’Algérie.

L’institution a fixé un plafond de 7 500 euros comme montant maximum de devises autorisé à l’exportation pour les voyageurs résidents et non résidents, une seule fois par an. Mais une attestation d’origine des fonds reste obligatoire. Cette mesure, qui vise à limiter la fuite des devises, pourrait indirectement influencer les dynamiques du marché parallèle, bien que son effet réel reste à évaluer.

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