Pratiques génocidaires d’Israël : La famine comme arme de guerre à Gaza
Depuis plus d’un an, la bande de Gaza est le théâtre d’un châtiment collectif inouï, infligé par l’entité sioniste à une population civile déjà meurtrie. Les bombardements incessants, qui ont causé des dizaines de milliers de morts parmi les innocents, ont réduit à néant les infrastructures de cette enclave palestinienne. En parallèle, l’armée d’occupation terroriste […] The post Pratiques génocidaires d’Israël : La famine comme arme de guerre à Gaza appeared first on Le Jeune Indépendant.
Depuis plus d’un an, la bande de Gaza est le théâtre d’un châtiment collectif inouï, infligé par l’entité sioniste à une population civile déjà meurtrie. Les bombardements incessants, qui ont causé des dizaines de milliers de morts parmi les innocents, ont réduit à néant les infrastructures de cette enclave palestinienne. En parallèle, l’armée d’occupation terroriste impose un blocus total sur l’aide humanitaire, transformant celle-ci en une monnaie d’échange cynique pour obtenir des concessions des mouvements de résistance palestinienne ou des informations de la part de la population.
Aujourd’hui, plus de deux millions de civils de Gaza souffrent d’une insécurité alimentaire grave, un chiffre alarmant qui représente le quatrième niveau d’insécurité sur l’échelle de mesure de l’ONU, un seuil qui précède la famine et la mort par inanition. Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies, a dénoncé avant-hier soir cette situation tragique, affirmant que les opérations militaires israéliennes forcent les civils à choisir entre mourir de faim ou sous les bombes. « Le système alimentaire de Gaza non seulement ne s’en sort pas, mais s’est effondré », a-t-il déclaré lors d’une intervention au Conseil de sécurité de l’ONU.
Les perspectives pour l’avenir sont sombres, avec des craintes croissantes de famine généralisée dans le nord de Gaza. « Malheureusement, ces prévisions ne sont pas sans fondement », a ajouté Nebenzia, soulignant la gravité d’une crise humanitaire qui s’aggrave de jour en jour. Les habitants de Gaza qui parviennent à survivre aux bombardements et aux raids aériens sont contraints de se déplacer sans relâche à la recherche de nourriture et de refuge. Ceux qui ne peuvent pas fuir à temps se retrouvent piégés dans un cercle vicieux de violence et de désespoir.
« En réalité, les Gazaouis pacifiques qui restent sont confrontés à un choix tragique : mourir de faim ou sous les frappes », a déclaré un représentant de l’ONU, une affirmation qui souligne l’horreur de la situation actuelle.
La bande de Gaza, petite enclave de 363 km² sur la côte orientale de la Méditerranée, devait faire partie de l’État arabe palestinien selon le plan de partage de la Palestine établi par l’ONU en 1947. Elle a été conquise par Israël durant la Guerre des Six Jours en 1967. L’agression sioniste s’est intensifiée depuis le 7 octobre 2023.
La Chine fustige « l’utilisation de l’aide humanitaire comme monnaie d’échange »
Face à cette tragédie, la communauté internationale s’alarme. La Chine, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations Unies, Fu Cong, a appelé à « cesser d’utiliser l’aide humanitaire comme monnaie d’échange ». Il a exhorté l’entité sioniste à lever les restrictions sur l’accès humanitaire à Gaza, soulignant que « la faim ne peut pas être utilisée comme une arme ». Ce principe fondamental du droit humanitaire international est aujourd’hui plus que jamais bafoué.
Fu Cong a également insisté sur le fait que les problèmes humanitaires ne devraient pas être politisés et que le plus grand défi à l’augmentation de l’aide humanitaire réside dans les restrictions imposées par l’occupant. « La clé du problème est que la puissance occupante doit remplir ses obligations en vertu du droit international », a-t-il martelé, appelant à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, ainsi qu’à la mise en œuvre rapide d’une solution à deux États.
Il est à noter que le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Gaza s’est alourdi hier à 43.712 martyrs et 103.258 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé.
Selon la même source, l’armée d’occupation sioniste a commis 7 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 47 martyrs et 182 blessés.
Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours.
Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression sauvage contre l’enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.
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