Prétendue affaire d’espionnage algérien à Bercy: Quand la France de Retailleau se met au scénario de série Z

Bruno Retailleau tente désespérément de faire plier l’Algérie en faisant feu de tout bois. A court d’arguments et d’instruments, le ministre de l’Intérieur français n’hésite pas recourir, sans succès, à des manœuvres mesquines, quitte à se couvrir de ridicule. Par Farid D. Dans sa  » croisade  » désespérée, Retailleau tout en bombant le torse face […]

Mars 15, 2025 - 20:03
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Prétendue affaire d’espionnage algérien à Bercy: Quand la France de Retailleau se met au scénario de série Z

Bruno Retailleau tente désespérément de faire plier l’Algérie en faisant feu de tout bois. A court d’arguments et d’instruments, le ministre de l’Intérieur français n’hésite pas recourir, sans succès, à des manœuvres mesquines, quitte à se couvrir de ridicule.

Par Farid D.
Dans sa  » croisade  » désespérée, Retailleau tout en bombant le torse face aux caméras, se présentant comme celui qui s’apprêtait à punir un mauvais élève, est en réalité en grosse difficulté. Cette figure se proclamant de la droite dure s’est tout bonnement, trompé de cible. L’Algérie, pays indépendant, jaloux de sa souveraineté et fidèle au sacrifice de ses martyrs, ne se laisse jamais faire. Surtout pas face à la manipulation et aux complots fomentés par ses ennemis, poussés par une méchanceté maladive et aveugle. Le dernier épisode de la série d’attaques menée par Retailleau à l’encontre de l’Algérie, dont il fait une fixation à des fins bassement électoralistes, porte sur un pseudo  » espion  » franco-algérien travaillant à transmettre des informations à Alger à partir de Bercy, le ministère français de l’Economie ou il exerçait. A travers cette grotesque sortie, Retailleau ne fait que se mettre à nu. D’autant que l’interpellation a été effectuée, curieusement, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), relevant du ministère de l’Intérieur. Pis, ces arrestations sont survenues juste après les révélations faites en Algérie par un ancien terroriste sur la tentative des services de renseignement français de l’utiliser, des aveux diffusés en décembre 2024. Et le comble, c’est l’instrumentalisation désormais notoire et éhontée des médias publics dans le but de donner un semblant de crédibilité aux montages de piètre qualité, au service de la grossière attaque dirigée contre l’Algérie. Le degré d’avilissement atteint par le ministre français de l’Intérieur a pour une explication toute simple.  » Il (Retailleau) essaie de se faire un nom en vilipendant les autorités algériennes, l’Algérie, les Algériens, les binationaux…  » a indiqué Erwan Davoux, directeur de la revue Geopolitics, ancien chargé de mission à l’Élysée, proche de Dominique de Villepin.  » Pour conquérir les voix de quelques milliers de militants, il se permet une confusion des genres totale entre son objectif partisan et son rôle dans l’appareil d’État  » a-t-il ajouté, dans un entretien au journal électronique TSA. Faut-il préciser que du coté d’Alger, l’on reste mesuré, se contentant de suivre scrupuleusement les voies légales. D’ailleurs, c’est le cas pour l’affaire Boualem Sansal, mis entre les mains de la justice, la seule à trancher sur les faits qui lui sont reprochés. La justice qui en France, s’est exprimée contre l’actuel ministre de l’Intérieur dans son entreprise d’expulsion d’un influenceur sans le respect du droit et des procédures en vigueur. En attendant de connaître les prochains épisodes de la série de provocations de Bruno Retailleau, force est de noter que ce ministre qui se prépare pour la prochaine présidentielle française en attendant la présidence de son parti, a déjà perdu toute crédibilité. En optant pour un discours de haine, il ne propose pour alternative face aux difficultés, tant sociales que relatives à une criminalité sans cesse croissante, que connaissent des millions de français, que de tourner le dos à un partenaire incontournable dans différents domaines, notamment économiques. A moins que, nostalgérique comme tous les militants d’extrême droite française qui, eux, agissent au moins à visage découvert, ce Retailleau considère que l’Algérie relève encore de son ministère, celui de l’Intérieur.
F. D.