Projet de réforme des œuvres universitaires : Vers une participation plus large du privé ?
Le projet de réforme des œuvres universitaires est toujours en cours de finalisation, depuis 2021. Abdelbaki Benziane, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avait indiqué à l’époque en janvier que le projet serait prêt « avant la fin de l’année ». Il avait affirmé qu’un groupe de travail était mobilisé pour étudier dans […] The post Projet de réforme des œuvres universitaires : Vers une participation plus large du privé ? first appeared on L'Est Républicain.
Le projet de réforme des œuvres universitaires est toujours en cours de finalisation, depuis 2021. Abdelbaki Benziane, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avait indiqué à l’époque en janvier que le projet serait prêt « avant la fin de l’année ». Il avait affirmé qu’un groupe de travail était mobilisé pour étudier dans le détail l’ensemble des questions relatives à la prise en charge des étudiants, notamment les bourses, l’hébergement, la restauration et le transport. Quatre ans plus tard, le chantier est toujours ouvert. Il est à rappeler que le dossier a déjà fait l’objet d’un débat en Conseil des ministres et qu’Abdelmadjid Tebboune avait « insisté sur l’impératif de procéder à de profondes réformes du système universitaire concernant les volets relatifs au transport et à l’hébergement ». « Le processus est toujours en cours », a confirmé hier dimanche, Assia Sahraoui, directrice de la vie estudiantine au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la Radio publique. « Rien ne se fera sans l’accompagnement des acteurs de cette réforme, qui sont l’Office National des Œuvres Universitaires (ONOU, NDLR), les partenaires sociaux, les organisations syndicales et autres concernés par ce créneau », a-t-elle annoncé. Tout en reconnaissant que le système actuel des œuvres universitaires a atteint ses limites, la même responsable a évité de se prononcer sur le rôle que pourrait avoir le secteur privé dans cette réforme. Elle s’est limitée à évoquer l’amélioration de la sécurité dans les cités universitaires et dans les universités, en soulignant l’installation de 7.000 caméras de surveillance, avec un système de reconnaissance faciale, placé à l’entrée des résidences. « Le ministère de l’Enseignement supérieur s’est attaché les services de sociétés privées de gardiennage, en appui au travail déjà réalisé par les agents de sécurité, et ce, pour garantir une sécurité maximale », a-t-elle indiqué. « Des opérations de maintenance ont également été menées, après l’acquisition des batteries de cuisine, partielles ou totales, sans oublier les formations destinées aux agents dédiés à cette tâche », a-t-elle ajouté, rappelant que 19 résidences universitaires ont été réceptionnées en 2023, à travers tout le territoire national, et qu’elles sont en cours d’équipement. Il est à rappeler que l’une des solutions que les pouvoirs publics envisagent est la privatisation, du moins en ce qui concerne la restauration et le transport. Quelle que soit l’issue qui lui sera réservée, le projet de réforme des œuvres universitaires ne doit en aucun cas être tributaire de l’incompatibilité des humeurs ou d’attitudes subjectives. Sa concrétisation dans la transparence constitue un volet incontournable, sur la voie de la refonte du système universitaire dans son ensemble.
Mohamed M.
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