Recherche scientifique en zones arides : La causalité entre agriculture et santé à l’étude à Biskra

Le Centre de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides (CRSTRA) a organisé avant-hier, mardi 22 avril, en collaboration avec l’Académie Algérienne des Sciences et des Technologies (AAST), une journée d’étude sur la relation étroite entre l’agriculture et la santé, à laquelle ont pris part d’éminents chercheurs et experts nationaux, a-t-on relevé. A cette […] The post Recherche scientifique en zones arides : La causalité entre agriculture et santé à l’étude à Biskra first appeared on L'Est Républicain.

Avr 23, 2025 - 23:59
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Recherche scientifique en zones arides : La causalité entre agriculture et santé à l’étude à Biskra

Le Centre de Recherche Scientifique et Technique sur les Régions Arides (CRSTRA) a organisé avant-hier, mardi 22 avril, en collaboration avec lAcadémie Algérienne des Sciences et des Technologies (AAST), une journée d’étude sur la relation étroite entre lagriculture et la santé, à laquelle ont pris part d’éminents chercheurs et experts nationaux, a-t-on relevé. A cette occasion, Mohamed Seif Allah Kechebar, directeur du CRSTRA, a mis en avant les missions et les résultats de cette institution de recherche appliquée. Ses travaux consistent à identifier les causes de la dégradation des sols en zones sahariennes, à protéger les ressources hydriques et à développer les techniques culturales et d’élevage du bétail par le truchement de la recherche et de l’innovation technique et technologique, a-t-il indiqué. « Depuis 2020, le CRSTRA poursuit l’ambition d’être un pôle de recherches au service du développement socioéconomique des régions arides. Nous avons des plateformes numériques de travail et de recoupement des statistiques et des tableaux de prise de décision mis à la disposition des autorités locales. Notre nouvelle méthodologie de travail consiste à étudier les difficultés et les besoins des catégories d’habitants et de proposer des solutions, des prototypes et des systèmes innovants adaptés au climat local. Nous avons enregistré plusieurs brevets d’invention et des conventions de partenariat avec des agriculteurs à la recherche de semences résistantes et de modes d’irrigation performants, la Société nationale du transport ferroviaire confrontée à l’ensablement des rails dans le sud du pays, des phoeniciculteurs craignant les ravageurs du palmier-dattier et des éleveurs en manque d’aliments pour le bétail dont une unité de fabrication industrielle sera bientôt fonctionnelle à El Kantara grâce aux efforts de nos chercheurs. Le CRSTRA est au cœur de l’innovation face aux problématiques des régions arides », a-t-il déclaré. Au programme de cette rencontre scientifique, le Pr Noureddine Soltani de l’université d’Annaba, membre de l’AAST, a fait une présentation des pesticides homologués en Algérie en détaillant leurs caractéristiques, les risques éco-toxicologiques et les produits alternatifs. Le Dr Zohir Harrat, de l’Institut Pasteur d’Alger et également membre de l’AAST, a abordé le thème de « la lutte contre le Clou de Biskra (Leishmaniose), un siècle après ». Hier, mercredi 23 avril, la conférence s’est poursuivie avec des communications sur l’énergie, l’érosion des sols, la désertification, l’eau et les cultures sahariennes. Les communications ont été suivies de débats et de clarifications d’un haut niveau scientifique, a-t-on constaté. « Dans le cadre de la semaine scientifique de l’AAST, allant du samedi 19 au jeudi 24 avril, nous avons initié quatre rencontres régionales, dont cette conférence enregistrant des résultats réjouissants dans le secteur de la recherche et des innovations. Au vu des performances de Biskra en agriculture, les travaux se sont évertués à mettre en exergue l’intime relation qu’entretient celle-ci avec la santé. Le scientifique d’aujourd’hui ne peut plus vivre en autarcie et dans un total isolement car il est appelé à répondre à des besoins et des demandes exprimés par les catégories sociales et professionnelles », a précisé Mohamed Hicham Kara, professeur émérite de l’université d’Annaba et président de l’AAST. Cette dernière compte des sommités scientifiques en Algérie et à l’étranger et octroie des prix aux scientifiques innovants dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’Intelligence Artificielle (IA), de l’architecture, de la chimie et de l’environnement, a-t-on appris.

Hafedh Moussaoui

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