La chambre de commerce d’Annaba se mobilise pour la sortie de crise : Loualdji mise sur la transparence et les alliances d’entreprises

La pandémie liée au Coronavirus et la crise économique qu’elle a déclenchée ont mis à mal la santé des entreprises publiques et privées locales ainsi que celle du commerce à Annaba, comme partout à travers le pays. Cette situation est appréhendée avec le plus grand sérieux par la Chambre de Commerce et d’Industrie Seybouse (CCIS), elle-même hantée durant de longs mois par les démons de l’incertitude. L’équipe chargée de la gestion de cette institution, avec à sa tête son président par intérim Kamel Loualdji, affiche sa détermination à faire de la sortie de crise une réussite collective. Dans un entretien qu’il a accordé à L’Est Républicain, il indique que la CCIS a décidé de participer au rebond escompté en associant son plan d’action aux nombreux dispositifs de soutien à l’industrie mis en place par l’État pour soutenir les entreprises industrielles, et en plaçant la résilience et la transparence au cœur de sa démarche. « Nos membres et l’ensemble de la communauté d’affaires doivent plus que jamais unir leurs forces et créer des alliances solides pour faire face aux défis actuels », soutient cet élu. Il révèle que les membres de la chambre ont, pour leur part, concentré leurs efforts sur la réévaluation et la restructuration des opérations. Il assure que cette période de transition a permis de consolider les bases de l’organisation pour un nouveau départ après cette période tumultueuse. Il préconise un certain nombre de solutions d’accompagnement de la CCIS pour les entreprises en difficulté. Des solutions qui ont été d’ailleurs soumises à l’appréciation des plus hauts responsables de la wilaya, qui y ont, de leur côté, accordé l’attention attendue, indique-t-il. « La réunion que nous avons eue, lundi 21 avril, avec le wali d’Annaba, Abdelkader Djellaoui, à ce propos justement, a été plus que bénéfique, ce qui nous autorise à affirmer sans risque de nous tromper que le meilleur est à venir. Le chef de l’exécutif a été réceptif à nos sollicitations lorsque nous lui avons exposé les préoccupations des opérateurs économiques. Il nous a clairement signifié qu’il est favorable au développement de l’esprit entrepreneurial et à l’encouragement des porteurs de projets à même de contribuer à la création de richesses et de postes de travail », se félicite Kamel Loualdji. Avant de conclure, il souligne la volonté des élus de la CCIS de redorer le blason de cette institution en se mobilisant pleinement pour poursuivre la démarche des pouvoirs publics en faveur du renforcement des bases de la relance économique et la mise en place de divers mécanismes pouvant améliorer le climat d’affaires et l’investissement, tel que souhaité par les pouvoirs publics.

Ahmed Allia

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