Mali: Plusieurs attaques menées par les rebelles

Plusieurs attaques menées par des groupes rebelles ont eu lieu au Mali depuis le 6 juin, faisant au moins 30 morts parmi les soldats dans le centre du pays notamment dans les régions stratégiques telles que Boulkessi, Dioura, Mondoro, Tessit, Tombouctou, Ségou et Sikasso.

En deux jours, l’armée malienne a fait face à deux attaques djihadistes d’importance : un assaut coordonné a visé, lundi 2 juin, un camp à Tombouctou ainsi que l’aéroport à proximité, au lendemain d’un raid sanglant, qui a coûté la vie à au moins 30 soldats dans le centre du pays.

Dans un communiqué publié lundi soir, l’état-major malien a ainsi dit avoir « successivement déjoué une tentative d’infiltration des combattants terroristes au camp (…) et à l’aéroport de Tombouctou », principale ville du nord du Mali, que les djihadistes avaient occupée pendant plusieurs mois en 2012. L’armée déclare avoir « neutralisé » 14 assaillants, sans préciser s’il y avait d’autres victimes, lors de cette attaque lancée vers 10 heures (midi à Paris).

« Les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude de la réaction des hommes », affirme l’armée, ajoutant que « 31 présumés terroristes » ont été « interpellés ».

Cette intensification des attaques rebelles soulève des questions sur les causes profondes de cette résurgence et les stratégies nécessaires pour y faire face.

Les récents assauts contre Boulkessi et Mondoro illustrent la persistance de la menace terroriste. Le 1er juin 2025, des groupes armés ont pris pour cible des positions de l’armée malienne, entraînant une riposte immédiate des forces de défense. Ces événements s’inscrivent dans une dynamique de violence qui s’étend également à Dioura, Tessit Tombouctou et Sikasso, où les groupes terroristes tentent d’affirmer leur influence.

Le Mali est en proie depuis 2012 aux violences de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaida et au groupe Etat islamique (EI), et de gangs communautaires.
Mercredi 11 juin, le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goita a annoncé qu’il resterait au pouvoir jusqu’en 2030.

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