L’Établissement Public de Santé de Proximité (EPSP) a organisé la semaine passée une journée de formation et de sensibilisation sur la fièvre du Nil occidental. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre des actions préventives du plan national de surveillance épidémiologique, visait à renouveler le dispositif de veille, d’alerte et de réponse rapide face à cette pathologie. Le rendez-vous scientifique s’est déroulé dans la salle de conférences de l’établissement sous la supervision du directeur et avec l’implication active du service d’épidémiologie et de médecine préventive. L’objectif principal consistait à renforcer les capacités des professionnels de santé dans la prévention, la détection précoce et la prise en charge efficace de cette maladie à transmission vectorielle, dont l’incidence augmente sensiblement dans plusieurs régions du pays, particulièrement durant la période de mai à novembre, favorable à la prolifération des moustiques vecteurs. Le Dr Mourad Kouriche a animé cette session en abordant plusieurs aspects scientifiques et pratiques liés à la gestion de la pathologie. Son intervention a notamment porté sur les modes de transmission de la fièvre du Nil occidental, les signes cliniques à surveiller pour un diagnostic précoce et les stratégies d’intervention rapide destinées à limiter sa propagation. Les facteurs climatiques et environnementaux favorables à son apparition ont également été détaillés. Des échanges interactifs ont enrichi cette formation, réunissant médecins généralistes, infirmiers, agents de santé communautaire et cadres techniques. Ces discussions ont permis d’analyser des cas concrets de terrain, de partager des expériences pratiques et d’identifier les défis réels liés à la surveillance vectorielle. Cette initiative témoigne de la volonté des autorités sanitaires locales de renforcer la culture de vigilance épidémiologique au sein des structures de santé. Elle vise également à actualiser les connaissances du personnel médical face aux menaces émergentes tout en protégeant la santé publique par des actions coordonnées. L’organisation régulière de telles journées scientifiques constitue un levier essentiel pour consolider le système local d’alerte sanitaire et maintenir un niveau élevé de préparation et de réactivité, conformément aux orientations nationales du ministère de tutelle en matière de lutte contre les maladies à transmission vectorielle.
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