Rentrée parlementaire 2024-2025: Boughali : «Nous avons un grand défi à relever pour construire un Etat moderne»

La quatrième session ordinaire parlementaire 2024-2025 s’est ouverte hier, tant au niveau de la Chambre basse qu’à celui de la Chambre haute. Les deux chambres ont respectivement tenu une cérémonie d’ouverture présidée par Brahim Boughali, président de l’Assemblée nationale populaire (APN) et par Salah Goudjil, président du Conseil de la nation. Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, accompagné par des membres de son gouvernement, était présent.

Par Lynda Naili

«Nous avons un grand défi à relever pour construire un Etat moderne durant cette nouvelle session parlementaire», a déclaré Brahim Boughali, président de l’APN, dans son allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture de la quatrième session 2024-2025 de la neuvième législature.
Cette session parlementaire, a-t-il dit, «a acquis sa spécificité et son importance, du fait qu’elle a coïncidé avec un contexte national et international caractérisé par une exception remarquable à plus d’un titre», ajoutant que «la session parlementaire actuelle sera marquée par un programme intensif et des efforts exceptionnels dans le cadre des prérogatives constitutionnelles de l’APN, visant à consacrer les valeurs de la République et la gouvernance démocratique, à renforcer l’autorité de la loi, à activer les outils de solidarité nationale et à réaliser les objectifs de développement».
A ce propos, Boughali a affirmé que l’Algérie, à travers «le projet de relance ambitieux, les objectifs de développement tracés et les différentes réformes initiées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réussi à consacrer une véritable démocratie pluraliste». «Les réformes engagées en Algérie ont permis d’instaurer la justice sociale, à travers la répartition équitable des richesses, et de consolider le socle institutionnel fondé sur le principe de citoyenneté et de démocratie participative au sein de l’Etat de droit», a-t-il soutenu.
C’est la raison pour laquelle, il a appelé «tout un chacun à adhérer à la démarche visant à booster les potentialités et les capacités considérables disponibles et à les mettre au service du développement et du bien-être des citoyens». Ceci avant d’affirmer que son institution parlementaire sera «un soutien essentiel pour le succès de toutes les initiatives et projets au service des intérêts du pays et du citoyen».
Par ailleurs, évoquant la présidentielle du 7 septembre dernier, il a fait observer que «l’ouverture de cette session parlementaire a coïncidé avec un événement démocratique important au regard des défis économiques et sociaux imposés par la conjoncture internationale et régionale et pour laquelle le peuple algérien a choisi la voie de la continuité dans un contexte de renouveau et d’aspiration à un avenir radieux». Aussi, réitérant ses «sincères félicitations à Abdelmadjid Tebboune pour le renouvellement de la confiance du peuple algérien à son égard», et présentant ses félicitations aux «candidats Abdelaali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, pour leur haut niveau de patriotisme et leur honnêteté dans la compétition», Boughali a noté avec une grande satisfaction «le climat de calme, de sérénité et de transparence dans la gestion de la campagne électorale, caractérisée par un discours national responsable à travers lequel l’Algérie a été placée au-dessus de toute considération». «Ce qui, a-t-il ajouté, a permis au peuple algérien de prendre connaissance des différents programmes électoraux en compétition et de choisir le candidat qui réponde à ses aspirations et à sa volonté». En outre, abordant «le programme ambitieux du président de la République qu’il a évoqué dans son discours de prestation de serment», Boughali a fait part de satisfaction quant au «dialogue national ouvert avec toutes les composantes de la société algérienne pour consolider les fondements de l’édification du socle démocratique», annoncé par le chef de l’Etat.
Pour sa part, lors d’une séance plénière qu’il a présidée au Sénat à l’occasion de cette rentrée parlementaire, Salah Goudjil, président du Conseil de la Nation, a indiqué que «l’Algérie traverse actuellement une étape délicate qui nécessite un grand sens des responsabilités et de la solidarité entre tous les acteurs». Aussi, soulignant qu’«avec des priorités telles que notamment la loi de finances pour l’exercice 2025, qui revêt d’un caractère politique particulier étant liée à la mise en œuvre des engagements du président de la République ainsi que les codes communal et de wilaya, le redécoupage administratif et d’autres lois liées à l’économie et au développement» beaucoup de travail attend le Parlement durant cette nouvelle session ordinaire, il a mis l’accent sur «l’importance de la mobilisation du Parlement avec ses deux chambres pour assumer son rôle de contrôle, de suivi et de coordination avec le gouvernement, sur l’ensemble des questions intéressant le pays». L. N.