Traitement alternatif de la toxicomanie : Les experts réunis pour une formation régionale à Mila
La wilaya de Mila abrite, du dimanche 1er au mardi 3 décembre, des journées régionales de formation sur le traitement alternatif de la toxicomanie. Des psychologues et des sociologues des secteurs de la jeunesse et des sports et de l’éducation nationale de seize wilayas de l’est du pays y prennent part. Au total, 70 psychologues […] The post Traitement alternatif de la toxicomanie : Les experts réunis pour une formation régionale à Mila first appeared on L'Est Républicain.
La wilaya de Mila abrite, du dimanche 1er au mardi 3 décembre, des journées régionales de formation sur le traitement alternatif de la toxicomanie. Des psychologues et des sociologues des secteurs de la jeunesse et des sports et de l’éducation nationale de seize wilayas de l’est du pays y prennent part. Au total, 70 psychologues et sociologues des deux secteurs précités ont répondu favorablement à l’invitation de la Direction de la Jeunesse et des Sports (DSJ), partie organisatrice de l’événement. Cette session de formation est assurée par l’expert international Abdelkrim Abidate, directeur du Centre National de Protection de la Jeunesse (CNPJ) de Bouchaoui (Alger), un établissement spécialisé dans le traitement de la toxicomanie. Lors de son intervention, Abdelkrim Abidate a, d’emblée, révélé que les thérapies basées sur les médicaments doivent être réservées aux seuls toxicomanes consommant les drogues dures. Pour ceux qui souffrent d’addiction aux drogues légères, telles que les comprimés psychotropes et le kif, Abidate conseille son auditoire de recourir plutôt aux thérapies alternatives, autrement dit sans médicament, qui sont essentiellement basées sur la pratique sportive thérapeutique, le développement de la foi et de la personnalité des toxicomanes. A cette occasion, l’expert international a partagé avec les psychologues et les sociologues l’expérience et le plan de travail du centre national qu’il dirige. « La thérapie consiste, au départ, à interpeller la conscience du toxicomane. Il faut d’abord parler à sa conscience et le convaincre de la possibilité de sa guérison. Et cela relève du rôle du psychologue traitant. Ensuite, on passe à un programme de traitement psychologique, mécanique et physiologique pour lui travailler le moral. Parallèlement à ce travail qui sera assuré par le sociologue en amont et le psy en aval, on lui fait subir un programme sportif bien adapté pour le déstresser et le sortir de la paresse et l’inactivité caractéristiques des individus drogués », dira-t-il. Le locuteur affirme qu’il existe des appareils de sport très adaptés aux besoins de toxicomanes. Il soulignera que ce traitement, dit alternatif, dure entre trois et six mois et qu’il donne généralement de très bons résultats. Il dira, dans ce sens : « Depuis l’ouverture de ce centre de Bouchaoui en 2019, pas moins de 7.757 citoyens y ont été soignés. Actuellement, 1.200 autres suivent notre thérapie au sein du centre ». Le locuteur appelle les autorités locales de toutes les wilayas du pays à penser à ouvrir des centres similaires en s’engageant de les aider dans le domaine de la formation des personnels. Signalons que ce stage d’initiation à la thérapie alternative de la toxicomanie, le deuxième à Mila, est organisé par la DJS, sous l’égide de la wilaya de Mila et avec la participation de la direction de l’Education et celle de la Santé publique.
Kamel B.
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