Une foule nombreuse accompagne le romancier Youcef Merahi à sa dernière demeure 

Le romancier et poète Youcef Merahi a été inhumé samedi après la prière du vendredi dans son village natal Issiakhène Oumeddour (05 km à l’Est de Tizi Ouzou). Une foule nombreuse dont de nombreuses personnalités culturelles amies et campagnons de l’essayiste l’a accompagné à sa dernière demeure après une cérémonie d’hommage et de recueillement organisée à la maison de la culture Mouloud Mammeri de la ville de Tizi Ouzou. La dépouille mortelle de l’ancien secrétaire général du haut commissariat à l’amazighité a été  acheminée et déposée peu avant 15h au niveau de la galerie du théâtre de verdure »Mohia mitoyen à la maison de la culture Mouloud Mammeri. Des écrivains notamment Amine Zaoui, Attaf Mohammed et autre, des militants du mouvement culturel berbère, des hommes de théâtre, des comédiens des anciens joueurs de la JSK et de son président Ould Ali El Hadi, des journalistes, des directeurs de maisons d’édition, des anciens campagnons du défunt dans le combat pour l’amazighité et d’anonymes ont pris part à cette cérémonie en présence des membres de sa famille. Le wali de Tizi-Ouzou Aboubakr Essedik Boucetta, le secrétaire général du HCA Si El Hachmi Assad et la directrice locale de la culture et des arts Nabila Goumeziane ont été les premiers à se recueillir à la mémoire de l’écrivain devant son cercueil recouvert de l’emblème national. Youcef Merahi a rendu l’âme vendredi à l’âge de 73 ans sur son lit d’hôpital des suites d’une longue maladie. Il laisse derrière lui un riche parcours dans le monde de littérature et de poésie. Engagé dans le combat identitaire, Merahi avait dirigé le HCA pendant plusieurs années sans manquer de produire d’oeuvres littéraires et poétiques. A sa retraite, l’énarque s’était encore consacré davantage à la publication de nombreuses œuvres. Ces dernières années, Youcef Merahi ne ratait aucun rendez-vous littéraire local ou national et il animait même les ventes dédicaces organisées au niveau de la librairie Cheikh de la ville des genêts. Sa maladie l’a malheureusement peu à peu éloigné du monde littéraire avant que la faucheuse l’arrache.Hamid Messir