Entre Amine Gouiri et l’Olympique de Marseille : Les raisons d’une association qui fonctionne

Ces dernières semaines, à Marseille, tout n’apporte pas pleinement satisfaction. Mais Amine Gouiri, lui, se montre performant depuis son arrivée à l’OM en janvier dernier, y compris lorsque l’équipe phocéenne peine à dominer son sujet. L’international algérien s’est plié à toutes les exigences de son entraîneur Roberto De Zerbi. Reste à tenir le rythme jusqu’à […] The post Entre Amine Gouiri et l’Olympique de Marseille : Les raisons d’une association qui fonctionne appeared first on Le Jeune Indépendant.

Mars 30, 2025 - 03:49
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Entre Amine Gouiri et l’Olympique de Marseille : Les raisons d’une association qui fonctionne

Ces dernières semaines, à Marseille, tout n’apporte pas pleinement satisfaction. Mais Amine Gouiri, lui, se montre performant depuis son arrivée à l’OM en janvier dernier, y compris lorsque l’équipe phocéenne peine à dominer son sujet. L’international algérien s’est plié à toutes les exigences de son entraîneur Roberto De Zerbi. Reste à tenir le rythme jusqu’à la fin de la saison… et au-delà.

Ce ne sont pas encore des statistiques dignes des plus belles heures de Gonzalo Higuain, mais quand même. Depuis son arrivée à l’OM, Amine Gouiri a été décisif à sept reprises (quatre buts et trois passes décisives) en autant de matches. L’attaquant, que son entraîneur Roberto De Zerbi a étonnamment comparé au buteur argentin, a réussi son intégration dans une équipe phocéenne pourtant moins convaincante ces dernières semaines.

L’ancien Lyonnais a apporté des solutions concrètes aux limites offensives du système de « RDZ ». « Le coach me dit que j’ai les qualités d’un numéro dix en jouant numéro neuf, a plusieurs fois répété l’international algérien. Il veut que j’évolue au poste de neuf sans pour autant changer mes habitudes de participer au jeu, de décrocher, etc. » C’est ce que Gouiri fait plutôt bien, même s’il est aussi dépendant des mouvements que ses coéquipiers n’ont pas toujours été capables de créer lors des dernières rencontres.

 

Mobilité et spontanéité

Depuis son arrivée à Marseille, le buteur touche en moyenne 46 ballons par 90 minutes. Le taux, assez élevé pour un élément évoluant dans sa position, témoigne d’abord de son épanouissement : à Rennes, et même s’il faut aussi tenir compte du contexte collectif, ce nombre était sensiblement inférieur (38). La différence avec son prédécesseur, plus précieux en tant que point de fixation, est encore plus marquée (29) et Elye Wahi, plus mobile, ne faisait même pas mieux (24).Sa participation au jeu se lit aussi dans la relation technique qu’il a nouée avec Adrien Rabiot et Mason Greenwood, deux joueurs assez libres de leur mouvement, même si l’Anglais est moins concerné par la tâche défensive que le milieu tricolore. Mais le véritable apport de Gouiri se trouve dans sa capacité à être mobile tout en conservant son importance pour finir les actions.

Ce constat tient d’abord à sa spontanéité : selon Opta, aucun joueur de L1 n’a tenté plus de tirs (8) que lui après un une-deux effectué avec l’un de ses partenaires. Il est aussi lié à son état de confiance. À l’OM, l’attaquant tente sa chance quasiment deux fois plus qu’à Rennes (5,3 tirs par 90 minutes en moyenne contre 2,8 avec le club breton). « Je prends énormément de plaisir à évoluer dans cette équipe, a-t-il confié. Je savais qu’ici, j’allais avoir beaucoup d’occasions et que j’allais pouvoir exprimer tout mon potentiel. C’est une équipe joueuse. »

 

Gouiri a aussi eu le déclic

Le joueur formé à l’OL a aussi rehaussé son niveau d’exigence avec lui-même. Le discours de De Zerbi semble avoir imprimé. « À un numéro neuf, on demande de marquer des buts, a-t-il insisté. Le coach veut que je devienne l’un des meilleurs attaquants d’Europe. » Et cela passe aussi par l’approche mentale de ses matches. C’est sans doute pour cet aspect, en particulier, que le coach italien avait osé la comparaison avec Higuain.

« Ce qu’il faut, c’est qu’il conserve ses qualités en dehors de la surface tout en ajoutant davantage d’agressivité et d’envie lorsqu’il conclut ses actions, a détaillé le coach olympien en conférence de presse. Selon moi, il s’agit en grande partie d’une question mentale. […] Il voit les buts et a toujours marqué beaucoup, que ce soit à Nice ou à Rennes. […] Être le 9 de l’OM, c’est un honneur, un privilège, mais aussi une responsabilité : il doit marquer et faire bouger le match. » Pour Gouiri, l’enjeu est désormais d’étendre ce rendement sur la durée. « Il faut que je bosse sur le plan défensif et les appels en profondeur, a-t-il observé en zone mixte après une victoire contre Nantes (2-0) au début du mois. Il faut que je continue à être décisif. » Jusqu’ici, l’international algérien n’a jamais été un exemple de régularité – c’est lui-même qui le dit. Avec huit saisons à plus de 20 buts en Europe, Higuain est aussi, dans ce domaine, un bon exemple à suivre.

 

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