Vol Algérie-France : 10.500 € saisis sur une passagère après une fausse déclaration

La douane algérienne a démasqué, cette semaine, une nouvelle fausse déclaration de devises faite par une passagère qui s’apprêtait à embarquer à bord d’un vol pour la France. Résultat : une somme de plus de 10.000 euros a été saisie.

À la sortie du territoire national, les voyageurs résidents et non-résidents sont autorisés à transporter un montant maximum équivalent à 7.500 euros, prélevé d’un compte devises ouvert en Algérie, avec une obligation de présentation d’un avis de débit bancaire.

Si le montant est supérieur à ce seuil, le voyageur doit obligatoirement présenter une autorisation de change de la Banque d’Algérie. À défaut, il bascule directement dans l’illégalité et encourt des sanctions pouvant aller jusqu’à la prison.

Fausse déclaration de devises : saisie de 10.500 € sur une passagère

C’est ce qui s’est passé à l’aéroport de Béjaïa, lorsqu’une passagère a tenté de prendre l’avion à destination de Paris avec une somme de 10.500 euros non déclarée, un montant soumis à la présentation d’une autorisation de change de la Banque d’Algérie.

Dans un communiqué publié ce jeudi 12 juin, la direction générale de la douane algérienne a en effet annoncé que, « suite à une fausse déclaration », les agents de la douane ont « saisi une somme de 10.500 euros » sur une passagère.

La saisie a été effectuée à la suite d’une « fouille corporelle et d’un contrôle des bagages d’une passagère s’apprêtant à embarquer sur un vol à destination de Paris, en France », détaille l’organe de la douane algérienne.

Défaut ou la fausse déclaration douanière : ce que risquent les réfractaires

L’opération, menée dans le cade des missions de contrôle des mouvements des voyageurs sur les frontières, a été effectuée « par les agents de l’inspection principale de contrôle des passagers au niveau de l’aéroport Abane Ramdane de Béjaïa », précise-t-on.

À noter que le défaut ou la fausse déclaration constitue une infraction qui expose son auteur à des poursuites pénales.

Le cas échéant, le voyageur risque, en plus de la saisie de la somme objet de l’infraction, une peine de prison allant de 2 à 7 ans, une amende égale au double de la somme saisie, ainsi que la confiscation des moyens utilisés pour la fraude.

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