Yémen: Le groupe A3+ au Conseil de sécurité de l'ONU "gravement préoccupé" par le niveau de l'insécurité alimentaire
NEW YORK (Nations unies) - Le groupe A3+ au Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit, mercredi, "gravement préoccupé" par le niveau de l'insécurité alimentaire au Yémen, exhortant les donateurs à "mobiliser les ressources nécessaires" pour aider ce pays à faire face à cette crise. Dans un discours devant les membres du Conseil de sécurité, réunis sur la situation au Moyen-Orient, le représentant de la Sierra Leone, l'ambassadeur Michael Imran Kanu, a affirmé que "le groupe A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Léone, Guyana), est gravement préoccupé par le niveau de l'insécurité alimentaire" au Yemen. Citant des données du Programme alimentaire mondial (PAM), l'ambassadeur Kanu a fait savoir que " 62% des ménages au Yémen ne sont pas en mesure de satisfaire leurs besoins alimentaires minimums". "Une augmentation alarmante de 30 % a été constatée par rapport à l'année précédente d'après la perspective humanitaire mondiale pour 2025 publié par l'OCHA (le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU)", a-t-il précisé. Le représentant de la Sierra Leone a ajouté que l'OCHA prédit une insécurité alimentaire et une malnutrition qui vont persister à des niveaux "extrêmement élevés". "Nous estimons que 17 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, seront confrontées à une insécurité alimentaire grave et que 3,5 millions de personnes seront face à une malnutrition aigue", a-t-il encore souligné. Pour répondre à cette situation "catastrophique", le groupe A3+ a appelé les pays donateurs à "augmenter considérablement leurs contributions au plan de riposte humanitaire pour le Yémen pour 2025" et à "mobiliser les ressources nécessaires". Le représentant permanent de la Sierra Leone auprès de l'ONU a rappelé, dans ce contexte, que le Yémen est "au cœur d'une crise pluridimensionnelle" qui englobe un conflit en cours, les effets dévastateurs du changement climatique, un effondrement économique et l'une des "plus graves urgences humanitaires de l'histoire moderne". "Le A3 + soutient pleinement les efforts des Nations unies (et) des acteurs régionaux (...) en vue de parvenir à un règlement politique du conflit yéménite sur la base du cadre déjà établi", a-t-il affirmé. Il a jugé, à ce propos, "essentiel" que le processus politique pour un règlement "durable et juste" du conflit soit mené et dirigé par les Yéménites. "Nous pensons qu'un processus inclusif et équilibré qui assure la participation des femmes et des jeunes peut aider à mettre fin au conflit, à sortir de l'impasse politique et à jeter les bases pour répondre aux besoins du peuple yéménite", a-t-il expliqué, soulignant "l'importance des efforts de médiation en cours sous les auspices des Nations unies" et la "préservation continue des acquis dans le cadre des pourparlers de paix". "Le A3+ est préoccupé par le fait que le Yémen est en train de perdre l'attention de la communauté internationale dans un contexte d'instabilité et de tensions en cours dans tout le Moyen-Orient", a-t-il ajouté, s'alarmant de "l'escalade des attaques sur le territoire yéménite par des acteurs étrangers". Ces attaques "mettent en danger les efforts en cours de médiation", a-t-il averti, soutenant que "l'intervention militaire ne peut résoudre la crise yéménite". Pour le groupe A3+, "seuls les efforts diplomatiques et un dialogue politique pourront jeter les bases d'une paix durable" au Yémen. "Le A3+ croit fermement qu'un cessez-le-feu immédiat et permanent à Ghaza est essentiel pour la paix dans la région à long terme", a-t-il plaidé, appelant "toutes les parties au conflit et les acteurs régionaux externes à cesser toute action militaire et à choisir la voie de la paix".
NEW YORK (Nations unies) - Le groupe A3+ au Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit, mercredi, "gravement préoccupé" par le niveau de l'insécurité alimentaire au Yémen, exhortant les donateurs à "mobiliser les ressources nécessaires" pour aider ce pays à faire face à cette crise.
Dans un discours devant les membres du Conseil de sécurité, réunis sur la situation au Moyen-Orient, le représentant de la Sierra Leone, l'ambassadeur Michael Imran Kanu, a affirmé que "le groupe A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Léone, Guyana), est gravement préoccupé par le niveau de l'insécurité alimentaire" au Yemen.
Citant des données du Programme alimentaire mondial (PAM), l'ambassadeur Kanu a fait savoir que " 62% des ménages au Yémen ne sont pas en mesure de satisfaire leurs besoins alimentaires minimums".
"Une augmentation alarmante de 30 % a été constatée par rapport à l'année précédente d'après la perspective humanitaire mondiale pour 2025 publié par l'OCHA (le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU)", a-t-il précisé.
Le représentant de la Sierra Leone a ajouté que l'OCHA prédit une insécurité alimentaire et une malnutrition qui vont persister à des niveaux "extrêmement élevés".
"Nous estimons que 17 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, seront confrontées à une insécurité alimentaire grave et que 3,5 millions de personnes seront face à une malnutrition aigue", a-t-il encore souligné.
Pour répondre à cette situation "catastrophique", le groupe A3+ a appelé les pays donateurs à "augmenter considérablement leurs contributions au plan de riposte humanitaire pour le Yémen pour 2025" et à "mobiliser les ressources nécessaires".
Le représentant permanent de la Sierra Leone auprès de l'ONU a rappelé, dans ce contexte, que le Yémen est "au cœur d'une crise pluridimensionnelle" qui englobe un conflit en cours, les effets dévastateurs du changement climatique, un effondrement économique et l'une des "plus graves urgences humanitaires de l'histoire moderne".
"Le A3 + soutient pleinement les efforts des Nations unies (et) des acteurs régionaux (...) en vue de parvenir à un règlement politique du conflit yéménite sur la base du cadre déjà établi", a-t-il affirmé.
Il a jugé, à ce propos, "essentiel" que le processus politique pour un règlement "durable et juste" du conflit soit mené et dirigé par les Yéménites.
"Nous pensons qu'un processus inclusif et équilibré qui assure la participation des femmes et des jeunes peut aider à mettre fin au conflit, à sortir de l'impasse politique et à jeter les bases pour répondre aux besoins du peuple yéménite", a-t-il expliqué, soulignant "l'importance des efforts de médiation en cours sous les auspices des Nations unies" et la "préservation continue des acquis dans le cadre des pourparlers de paix".
"Le A3+ est préoccupé par le fait que le Yémen est en train de perdre l'attention de la communauté internationale dans un contexte d'instabilité et de tensions en cours dans tout le Moyen-Orient", a-t-il ajouté, s'alarmant de "l'escalade des attaques sur le territoire yéménite par des acteurs étrangers".
Ces attaques "mettent en danger les efforts en cours de médiation", a-t-il averti, soutenant que "l'intervention militaire ne peut résoudre la crise yéménite".
Pour le groupe A3+, "seuls les efforts diplomatiques et un dialogue politique pourront jeter les bases d'une paix durable" au Yémen.
"Le A3+ croit fermement qu'un cessez-le-feu immédiat et permanent à Ghaza est essentiel pour la paix dans la région à long terme", a-t-il plaidé, appelant "toutes les parties au conflit et les acteurs régionaux externes à cesser toute action militaire et à choisir la voie de la paix".
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