Affaire Sansal: Négationnisme, haine et lamentations

Comme toujours, encore une fois, l’élite franco-sioniste n’en finit plus d’aboyer sur tout ce qui est algérien. Elle ne s’en lasse jamais, ne faiblit point dans ses attaques haineuses et sournoises contre l’Etat algérien, son histoire et sa souveraineté. A chaque prétexte, c’est l’étendard de la guerre médiatique, des déclarations politiques de bas étage. La […] The post Affaire Sansal: Négationnisme, haine et lamentations appeared first on Le Jeune Indépendant.

Nov 23, 2024 - 19:36
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Affaire Sansal:  Négationnisme, haine et lamentations

Comme toujours, encore une fois, l’élite franco-sioniste n’en finit plus d’aboyer sur tout ce qui est algérien. Elle ne s’en lasse jamais, ne faiblit point dans ses attaques haineuses et sournoises contre l’Etat algérien, son histoire et sa souveraineté. A chaque prétexte, c’est l’étendard de la guerre médiatique, des déclarations politiques de bas étage.

La France, unifiée par le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives en France) s’est levée comme jamais pour se larmoyer sur le sort d’un de leurs larbins, se permettant de donner des leçons de liberté d’expression, de valeurs universels, de principes de défense des droits et tutti quanti.

L’arrestation du romancier français, d’origine algérienne, Boualem Sansal, a fait tomber encore les masques. Quand ce Crif, cette organisation raciste, défendant une entité sioniste terroriste et génocidaire, demande la libération d’une personne accusée de faits graves et avérés, est le comble de l’hypocrisie.

Tout le gotha de l’extrême droite française, des néo-harkis aux nouveaux défenseurs du label colonialiste, en passant par les indigènes convertis, se mettent à « exiger » la libération de ce Sansal, portant l’étendard de leur nation et sa triptyque, la Déclaration universelle des Droits de l’homme et d’autres alibis.

Tout le monde s’est mis de la partie, discipliné et avec un seul et unique mot d’ordre : tirer sur l’Etat algérien. Plus grave, prôner le « négationnisme » de cet Etat par tous les moyens, nier son existence et son histoire. Comme l’a fait Sansal en déclarant récemment dans un média hexagonal que durant la colonisation française, « toute la partie ouest de l’Algérie faisait partie du Maroc », citant en exemple les villes d’Oran et de Tlemcen. «Jusqu’à Mascara, c’est marocain», affirme t-il. Selon lui, la France n’a pas colonisé le Maroc car c’est un grand Etat.

C’est facile de coloniser des petits trucs (Algérie NDLR) qui n’ont pas d’histoire… le Maroc, dans sa forme actuelle, c’est le pays le plus ancien dans le monde, il existe depuis 12 siècles. Il a colonisé toute l’Afrique du Nord jusqu’à l’Egypte, il a également colonisé l’Espagne. C’était un empire». Impossible de ne pas croire que ces propos réfléchis sont une pure fusion ou mixture entre l’idéologie en vogue de l’Algérie française de papa et la propagande expansionniste du régime makhzénien.

Cela rappelle bien des propos du président français, quand il affirma, il y a quelques années, que la nation algérienne n’existait pas avant 1830.

Evidemment, cette élite politico-raciste qui dénonce une arrestation « arbitraire et contraire à la liberté d’expression » se tait quand il s’agit d’interdire des intellectuels, des chanteurs, des comédiens et des écrivains qui ont la parole libre et contestatrice en France même. Aucun mot sur le cas de l’artiste Dieudonné, banni des télés et des médias, interdit de spectacle et de scène.

Rien sur le joueur algérien Atal, victime d’une cabale inouï et xénophobe. Rien encore sur la détention du patron de Telegram, Pavel Duroy, un russe accusé d’être objectif sur les massacres à Gaza. Rien sur les interdictions qui frappent les députés et les acteurs de la société civile qui dénoncent le génocide en Palestine occupée, comme celle de l’eurodéputée Rima Hassan. Bien sur, Israël et maintenant le régime marocain, sont des lignes rouges pour cette « France profonde ».

Il est curieux, d’ailleurs, de s’interroger pourquoi toute cette classe soudoyée par le Crif n’a pas émis le moindre geste, écrit un seul mot quand la souveraineté de la France a été bafouée à El Qods, où deux gendarmes français ont été cloués au sol par des militaires israéliens dans un domaine religieux appartenant à la République française. Le silence est si assourdissant que l’opinion nationale s’en fiche de leurs lamentations sur Sansal, qui ne peut que répondre à ses déclarations « négationnistes », et qui tombent sous le coup de la loi.

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