Agression sioniste: les agences de l’ONU appellent à « inonder » Ghaza d’aide alimentaire

Les agences des Nations unies ont appelé mardi à « inonder » la bande de Ghaza d’aide alimentaire, afin d’éviter une « famine généralisée » qui menace l’enclave palestinienne soumise à un blocus et une guerre génocidaire sioniste qui a déjà fait plus de 60.000 martyrs. « Nous devons inonder Ghaza, immédiatement et sans entrave d’aide alimentaire massive, et la […]

Juil 29, 2025 - 17:54
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Agression sioniste: les agences de l’ONU appellent à « inonder » Ghaza d’aide alimentaire

Les agences des Nations unies ont appelé mardi à « inonder » la bande de Ghaza d’aide alimentaire, afin d’éviter une « famine généralisée » qui menace l’enclave palestinienne soumise à un blocus et une guerre génocidaire sioniste qui a déjà fait plus de 60.000 martyrs.

« Nous devons inonder Ghaza, immédiatement et sans entrave d’aide alimentaire massive, et la maintenir chaque jour afin d’éviter une famine généralisée », a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), dans un appel conjoint avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Unicef.

Un organisme international soutenu par l’ONU a averti que le « pire scénario de famine est en cours à Ghaza », en raison de l’agression sioniste, des déplacements massifs de populations et des restrictions à l’aide humanitaire.

« Plus de 20.000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet », et les hôpitaux ont signalé au moins 16 enfants de moins de cinq ans morts en martyrs depuis le 17 juillet, souligne l’IPC (Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire), dans un rapport, fruit du travail d’ONG, d’institutions régionales et d’agences de l’ONU.

Pour le PAM, la catastrophe humanitaire à Ghaza rappelle les famines en Ethiopie et au Biafra, au Nigeria, au siècle dernier, et « cela ne ressemble à rien de ce que nous avons vu au cours de ce siècle ».

Selon l’IPC, les parachutages de vivres « ne seront pas suffisants pour inverser la catastrophe humanitaire ».

L’ONU estime qu’il faudrait chaque jour au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène pour subvenir aux besoins immenses des plus de deux millions d’habitants de l’enclave palestinienne.