Appel à la création de réseaux syndicaux régionaux et internationaux de solidarité avec le peuple sahraoui
LISBONNE - La conférence de solidarité avec le peuple sahraoui a appelé, samedi soir, à la création de réseaux syndicaux régionaux et internationaux de solidarité avec la cause juste du peuple sahraoui, réaffirmant leur soutien à l'Union générale des travailleurs de Saguia al-Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO), dans sa mission de défense des droits des travailleurs sahrao. Le Communiqué final ayant sanctionné les travaux de la conférence organisée en parallèle avec la 48e Conférence de la Coordination européenne des comités de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), tenue à Lisbonne, a appelé à l'élaboration d'une feuille de route commune de solidarité visant une plus grande sensibilisation sur la cause sahraouie dans les médias syndicaux et les rencontres syndicales internationales et le renforcement de la coordination entre les structures représentatives des travailleurs pour lutter contre le colonialisme et promouvoir la justice sociale, en prenant le Sahara occidental comme modèle de lutte et de résistance. Ce plan vise également à défendre les principes d'équité, d'égalité et de justice pour les travailleurs sahraouis dans tous les espaces possibles, selon le même document. Les participants ont réitéré leur engagement à œuvrer sans relâche pour soutenir la lutte du peuple sahraoui et construire un avenir fondé sur la paix, la justice, les droits de l'homme et la primauté du droit. Le Communiqué a souligné que le mouvement syndical dans de nombreux pays était l'un des piliers du mouvement de solidarité internationale avec les peuples colonisés, ayant toujours soutenu la lutte pour les droits du peuple sahraoui. Le document a également appelé tous les syndicats à travers le monde à renforcer leur engagement ferme en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour son droit légitime à la liberté, à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux principes établis par le droit international. La Conférence a condamné, avec la plus grande fermeté, les violations continues des droits de l'Homme commises par le système marocain dans les territoires occupés du Sahara Occidental, notamment les politiques de ségrégation raciale, de marginalisation et d'exclusion systématique des populations sahraouies dans les territoires sahraouis occupés, outre l'accaparement des terres et l'exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies, faisant fi des chartes internationales et des décisions rendues par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) et la Cour africaine. Par ailleurs, la Conférence a dénoncé la répression et les arrestations arbitraires des militants et des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme, ainsi que le recours à la torture, les procès sommaires, les disparitions forcées, les verdicts iniques et illégaux, les conditions inhumaines de détention et les exécutions. La Conférence a réitéré sa condamnation du blocus médiatique imposé au territoire du Sahara Occidental, à travers une politique systématique visant à expulser les observateurs des droits de l'Homme des territoires sahraouis, soulignant que 300 expulsions documentées ont été recensées en dix ans.
LISBONNE - La conférence de solidarité avec le peuple sahraoui a appelé, samedi soir, à la création de réseaux syndicaux régionaux et internationaux de solidarité avec la cause juste du peuple sahraoui, réaffirmant leur soutien à l'Union générale des travailleurs de Saguia al-Hamra et Rio de Oro (UGTSARIO), dans sa mission de défense des droits des travailleurs sahrao.
Le Communiqué final ayant sanctionné les travaux de la conférence organisée en parallèle avec la 48e Conférence de la Coordination européenne des comités de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), tenue à Lisbonne, a appelé à l'élaboration d'une feuille de route commune de solidarité visant une plus grande sensibilisation sur la cause sahraouie dans les médias syndicaux et les rencontres syndicales internationales et le renforcement de la coordination entre les structures représentatives des travailleurs pour lutter contre le colonialisme et promouvoir la justice sociale, en prenant le Sahara occidental comme modèle de lutte et de résistance.
Ce plan vise également à défendre les principes d'équité, d'égalité et de justice pour les travailleurs sahraouis dans tous les espaces possibles, selon le même document. Les participants ont réitéré leur engagement à œuvrer sans relâche pour soutenir la lutte du peuple sahraoui et construire un avenir fondé sur la paix, la justice, les droits de l'homme et la primauté du droit.
Le Communiqué a souligné que le mouvement syndical dans de nombreux pays était l'un des piliers du mouvement de solidarité internationale avec les peuples colonisés, ayant toujours soutenu la lutte pour les droits du peuple sahraoui.
Le document a également appelé tous les syndicats à travers le monde à renforcer leur engagement ferme en faveur de la lutte du peuple sahraoui pour son droit légitime à la liberté, à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément aux principes établis par le droit international.
La Conférence a condamné, avec la plus grande fermeté, les violations continues des droits de l'Homme commises par le système marocain dans les territoires occupés du Sahara Occidental, notamment les politiques de ségrégation raciale, de marginalisation et d'exclusion systématique des populations sahraouies dans les territoires sahraouis occupés, outre l'accaparement des terres et l'exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies, faisant fi des chartes internationales et des décisions rendues par la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) et la Cour africaine.
Par ailleurs, la Conférence a dénoncé la répression et les arrestations arbitraires des militants et des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme, ainsi que le recours à la torture, les procès sommaires, les disparitions forcées, les verdicts iniques et illégaux, les conditions inhumaines de détention et les exécutions.
La Conférence a réitéré sa condamnation du blocus médiatique imposé au territoire du Sahara Occidental, à travers une politique systématique visant à expulser les observateurs des droits de l'Homme des territoires sahraouis, soulignant que 300 expulsions documentées ont été recensées en dix ans.
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