Appel d'urgence de l'hôpital Kamel Adwan pour sauver les blessés à Ghaza

GHAZA - Le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, au nord de Ghaza, Houssam Abou Safia, a lancé mardi un appel urgent à la communauté internationale pour sauver les blessés agonisant faute de soins médicaux et de personnel qualifié, dans un contexte de crise humanitaire causée par le ciblage de l’hôpital par l’armée sioniste, l’arrestation du personnel soignant et l’interdiction de l’aide médicale. "Nous lançons un appel au monde pour l'envoi d’équipes médicales spécialisées", a indiqué Abou Safia, dans une déclaration à l'APS, précisant que la majorité du personnel médical spécialisé a été arrêté, tandis que le nombre croissant de blessés nécessite des interventions chirurgicales urgentes. Le responsable a ajouté : "Nous travaillons dans un état d'incapacité totale en termes de moyens médicaux et faisons face à une situation indescriptible où les blessés agonisent devant nous sans pouvoir être soignés. Nous perdons un blessé presque toutes les heures à cause du manque de personnel et d'équipements de base". Pour lui, la situation actuelle impose une "réalité cruelle, où les blessés ne peuvent pas se déplacer, restant allongés dans les rues, entre la vie et la mort, dans l’attente d’une intervention qui n’arrive pas, faute d’ambulances disponibles". Depuis le 5 octobre, les forces sionistes intensifient les incursions et les bombardements violents dans diverses zones du nord de la bande de Ghaza, dans le cadre d’efforts constants visant à vider la région de ses habitants par des opérations d’évacuation et de déplacements forcés, dans ce qui est appelé "le plan des généraux". Selon des sources médicales, les crimes sionistes dans le nord du territoire ont fait 820 martyrs et plusieurs blessés, ainsi que la disparition de centaines de personnes à Jabaliya et dans le nord du territoire, en plus de l’arrestation de dizaines de civils. Depuis le 7 octobre 2023, l'occupation sioniste mène une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, causant plus de 140 000 morts et blessés palestiniens, en majorité des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu d'une destruction massive et d'une famine ayant entraîné le décès de dizaines d'enfants, dans l'une des pires catastrophes humanitaires au monde. En dépit des appels de la communauté internationale, le régime sioniste poursuit ses massacres à Gaza, ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU d’y mettre fin immédiatement, et les injonctions de la Cour internationale de justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Ghaza.

Oct 29, 2024 - 19:04

GHAZA - Le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, au nord de Ghaza, Houssam Abou Safia, a lancé mardi un appel urgent à la communauté internationale pour sauver les blessés agonisant faute de soins médicaux et de personnel qualifié, dans un contexte de crise humanitaire causée par le ciblage de l’hôpital par l’armée sioniste, l’arrestation du personnel soignant et l’interdiction de l’aide médicale.

"Nous lançons un appel au monde pour l'envoi d’équipes médicales spécialisées", a indiqué Abou Safia, dans une déclaration à l'APS, précisant que la majorité du personnel médical spécialisé a été arrêté, tandis que le nombre croissant de blessés nécessite des interventions chirurgicales urgentes.

Le responsable a ajouté : "Nous travaillons dans un état d'incapacité totale en termes de moyens médicaux et faisons face à une situation indescriptible où les blessés agonisent devant nous sans pouvoir être soignés. Nous perdons un blessé presque toutes les heures à cause du manque de personnel et d'équipements de base".

Pour lui, la situation actuelle impose une "réalité cruelle, où les blessés ne peuvent pas se déplacer, restant allongés dans les rues, entre la vie et la mort, dans l’attente d’une intervention qui n’arrive pas, faute d’ambulances disponibles".

Depuis le 5 octobre, les forces sionistes intensifient les incursions et les bombardements violents dans diverses zones du nord de la bande de Ghaza, dans le cadre d’efforts constants visant à vider la région de ses habitants par des opérations d’évacuation et de déplacements forcés, dans ce qui est appelé "le plan des généraux".

Selon des sources médicales, les crimes sionistes dans le nord du territoire ont fait 820 martyrs et plusieurs blessés, ainsi que la disparition de centaines de personnes à Jabaliya et dans le nord du territoire, en plus de l’arrestation de dizaines de civils.

Depuis le 7 octobre 2023, l'occupation sioniste mène une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, causant plus de 140 000 morts et blessés palestiniens, en majorité des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu d'une destruction massive et d'une famine ayant entraîné le décès de dizaines d'enfants, dans l'une des pires catastrophes humanitaires au monde.

En dépit des appels de la communauté internationale, le régime sioniste poursuit ses massacres à Gaza, ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU d’y mettre fin immédiatement, et les injonctions de la Cour internationale de justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Ghaza.

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