Boualem Sansal ou le négationnisme officialisé : Les néocolonisés sionisés se coalisent contre l’Algérie
L’affaire dite affaire Boualem Sansal n’est que l’ultime épisode d’une campagne orchestrée depuis Paris et qui associe deux autres entités stratégiquement et historiquement hostiles à l’Algérie : l’entité sioniste et le Makhzen. En soutenant un négationniste de l’histoire de la Nation algérienne qui, depuis des années déjà, ne cesse de déverser son fiel sur son pays […] The post Boualem Sansal ou le négationnisme officialisé : Les néocolonisés sionisés se coalisent contre l’Algérie appeared first on Le Jeune Indépendant.
L’affaire dite affaire Boualem Sansal n’est que l’ultime épisode d’une campagne orchestrée depuis Paris et qui associe deux autres entités stratégiquement et historiquement hostiles à l’Algérie : l’entité sioniste et le Makhzen.
En soutenant un négationniste de l’histoire de la Nation algérienne qui, depuis des années déjà, ne cesse de déverser son fiel sur son pays natal, au profit d’un voisin dont il se revendique aujourd’hui, la France officielle, politique, diplomatique et intellectuelle, cautionne de fait des propos qui participent à l’exacerbation des tensions entre les deux pays sur un registre symbolique et mémoriel, alors que l’Algérie fête cette année le 70ème anniversaire du déclanchement de la Révolution du 1er novembre 1954.
Cette entreprise de révisionnisme intellectuelle n’est pas exclusive à Boualem Sansal, un néo-français, un « m’tourni » (retourné, ndlr) comme diraient les anciens. Auparavant, c’est un autre naturalisé par la grâce de Macron, le « goncourisé » Kamel Daoud, pour ne pas le nommé, qui a cru bon cracher sur sa patrie d’origine pour plaire à ses nouveaux séides et à leurs maitres sionistes génocidaires des Palestiniens à Ghaza. Sinon, comment expliquer la levée de bouclier de tout le gotha anti-algérien qui réuni dans un large spectre, l’extrême-droite, les nostalgiques de l’Algérie française, les revanchards d’une histoire mal digérée, les sionistes des salons parisiens et les philo-marocains.
Ça en fait un peu trop en effet, de voir dans le même panier à crabe, l’inénarrable Bernard Henri Levy, parrain des agressions atlantistes contre la Libye et la Syrie, Marine Le Pen, indigne héritière de son tortionnaire de père, le CRIF, instance suprême du sionisme en France et Xavier Driencourt, le parrain de la cabale anti-algérienne au sein de l’establishment français.
Il faut dire que le dérapage assumé de Sansal concernant l’histoire de l’Algérie et ses frontières dépasse de très loin une opinion libre d’un penseur ou d’un écrivain. Elle relève du négationnisme pur et simple de faits historiques et rejoint des propos tenus en 2021 par le président français lui-même sur « la création de l’Algérie contemporaine par la France après 1830 ». Pis, Sansal prétend, en assumant soudainement son ascendance marocaine, la marocanité des territoires de l’Ouest algérien : Tlemcen, Oran et même Mascara, excusez du peu. La réponse cinglante lui a été apporté par l’historien Benjamin Stora qui, apparemment, outré par une telle légèreté et une telle ignorance a cru bon lui apporter la contradiction et la correction historique.
A bien y voir, l’épisode Sansal vient couronner une tentative de déstabilisation symbolique et cognitive de l’Algérie à la veille de sa célébration du 70ème anniversaire du déclanchement de la Révolution du 1er novembre 1954. Fin octobre, une affaire a défrayé la chronique en Algérie : celle du livre de Hédia Bensahli, « Algérie juive, l’autre moi que je connais si peu », paru en 2023, et dont l’autrice était programmée pour une série de vente dédicace à Alger et à Tizi-Ouzou. Une indignation généralisée a accompagné cet évènement annulé à la dernière minute.
Rétrospectivement, il est intéressant de comprendre qu’un fil conducteur préside cette campagne de déstabilisation en utilisant la donne juive-sioniste comme matrice destructrice de la Nation algérienne. Bensahli, Daoud, Sansal ont la même feuille de route : celle du néocolonisé qui véhicule un discours antinational, réfractaire aux acquis de l’indépendance, hostile aux symboles de la Nation, philo-marocain et philo-sioniste. Ce n’est donc pas par hasard que ces trois personnes, toutes trois franco-algériennes aient choisi ce moment pour lancer leur offensive depuis Paris.
Le grand renfort de la presse française, toute tendance confondue, pour porter au pinacle le couple Daoud-Sansal, vouant par la même occasion aux gémonies, ce qu’elle qualifie désormais de « régime d’Alger », de « dictature » et d’ « islamisme » fait partie d’une entreprise de déstabilisation programmée de l’Algérie. Le procédé rappelle à s’y méprendre les prémices de « printanisation » par la préparation à la fois de l’opinion publique locale et internationale à légitimer un « changement de régime ». Cette délégitimation par le discours médiatique et intellectuel de l’œuvre de l’Etat-national algérien post-indépendance est le fonds de commerce de ces charognards de l’histoire ratée d’une entreprise coloniale génocidaire, hier la France et aujourd’hui l’entité sioniste en Palestine occupée et le Makhzen au Sahara occidental.
Et si demain, un intellectuel français appelait à la réintégration de l’Alsace et la Lorraine à l’Allemagne ? Comment son discours serait-il perçu par la bienpensante parisienne ? Sera-t-il qualifié de Voltaire avec une pensée libre, ou sera-t-il taxé de suppôt au service du germanisme. On connait tous le sort réservé à toute personne qui ose, en France, critiquer l’entité sioniste génocidaire à Ghaza. L’Algérie n’a aucune leçon à recevoir de personne.
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